03 juin 2010
Souvenirs de coupe du monde…
Ça y est, je me lance. Ce blog végète depuis longtemps. La coupe du monde en Afrique du Sud sera l’occasion de le réveiller. Souvenirs, images, anecdotes. Je vais vous raconter ces petites histoires qui m’ont intéressé, amusé, passionné. Pas nécessairement directement liées au sport football, pas de technique ou tactique. Plutôt celles qui sont à la marge, décalées, qui ont peut être trait à l’histoire, aux peuples, aux sociétés, à la politique. Ou tout simplement aux hommes. Pour les joueurs d’aujourd’hui, les équipes en lice, il va falloir acheter L’Equipe. Mais bon, la mémoire collective, dans le foot, donne quelques fois de bons indices pour les paris. Les revanches des matchs d’antan, les rivalités sportives ou historiques, sont autant de bons tuyaux.
30 mai 2010
Euro 2016 a 24 ! De cálculos y árboles
La Copa de Europa de Naciones se jugarà en Francia en el 2016. Será la primera que recibira 24 naciones. El regreso de los "mejores terceros". El mundial de España 82 fue el primero con 24 selecciones (seis grupos de cuatro en la primera vuelta). Una segunda vuelta con cuatro grupos de tres. Chimbisimo ! Italia, Argentina y Brasil estaban en el mismo grupo. En cambio, en México, aparecieron los octavos de final, a vida o muerte. Para calificar a dieciséis equipos tras la primera vuelta (séis grupos de grupo, me siguen ?), habia que encontrar a cuatro "mejores terceros". Un excelente rompecabezas para los chamos de doce años que éramos entonces ! El calendario indicaba los enigmas : el 1o del A contra el tercero de B, C o E, el 1o del B contra el tercero del A, D o F... Imposible de llenar el tablero anes del final de la primera vuelta ! Lápiz en mano, dibujábamos "árboles de probabilidades" para calcular quien podía pasar, con qué resultado. Gana, empata, pierde se abrían cada uno en tres nuevos resultados posibles : gana, empata o pierde, nueve veces, y cada uno tres veces más. Qué importa si Marruecos ponía la sorpresa, era genial !En el 2016, será el regreso de los mejores terceros y, con ellos, seguramente para los chamos/as que nacieron en el siglo XXI, los cálculos y los árboles, con lápiz, Excel con el iPhone.
29 mai 2010
Euro 2016 à 24 ! Les calculs et les arbres
La Coupe d’Europe de Nations se jouera en France en 2016. Ce sera la première qui accueillera 24 nations. Revoilà de nouveau les « meilleurs troisièmes ». La Coupe du Monde de 1982, en Espagne, a été la première à 24 sélections (six poules de quatre au premier tour). Un deuxième tour avec quatre groupes de trois équipes a été organisé. C’était nul. L’Italie, l’Argentine et le Brésil s’étaient affrontées. En revanche, en 1986 au Mexique, on avait relancé les huitièmes de finale, à la vie à la mort. Pour qualifier seize équipes après le premier tour (six poules de quatre, vous suivez ?), il fallait trouver les quatre « meilleurs troisièmes ». Un casse-tête magnifique pour les gamins de douze ans que nous étions ! Le calendrier indiquait déjà les énigmes : le 1er du A face au 3e B, C ou E, le 1er du B face au 3e du A, D ou F… Impossible de remplir le tableau pour la suite, avant la fin du premier tour ! Ça ne nous arrêtait pas. Crayon à la main, on dessinait des « arbres de probabilité » pour calculer qui pouvait passer, et avec quel résultat. Gagné, nul, perdu s’ouvraient chacun sur trois nouveaux résultats possibles : gagné, nul, perdu, neuf fois, et chacun trois fois ensuite. Qu’importe si le Maroc déjouait tous les pronostics, c’était le pied ! En 2016, ce sera le retour des meilleurs troisièmes et, avec eux, certainement pour ceux qui sont nés au XXI siècle, les calculs et les arbres, au crayon, sur Excel ou sur iPhone.
19 avril 2010
Lettre ouverte à l'ami(e) qui voulait savoir ce qui s'était passé le 19 avril 1810
Salut toi !
Ravi que cette histoire du bicentenaire t'intéresse, je vais essayer d'être court, car on pourrait en faire une conférence...
Il s'agit, à mon avis, de la période la plus passionnante de l'histoire de l'Amérique latine. Elle est forcément dans la mémoire collective des peuples (Venezuela, mais aussi les autres), car on nous a matraqués avec toutes ces dates, ces "anecdotes", ces batailles et rébellions tout au long de l'école primaire, collège, lycée. Et puis la quasi totalité des jours fériés non religieux concernent des dates de cette période-là (chacun les siennes, quand même).
Pour planter le décor :
L'émancipation des l'Amérique du Sud envers l'Espagne, a commencé (à quelque chose près, à part quelques tentatives de Miranda un peu avant) en 1810, et notamment ce 19 avril 1810 à Caracas (inutile de dire qu'ils étaient très influencés par les idées de la révolution française, une vingtaine d'années plus tôt). Par la suite, dans tous les pays il y a eu une action forte cette année là, puis des batailles (guerre civile, si on veut), grosso modo entre 1811-12 et 1824-26, avec des proclamation de 1ère République, défaites, nouvelles républiques, etc. La tentative d'union entre plusieurs pays, voulue par Bolivar, ayant échouée ensuite, les pays se sont constitués tels qu'ils sont aujourd'hui à peu près tous vers 1830.
Et le 19 avril ?
En fait, j'aime bien raconter l'histoire de cette journée, d'une part parce que quand j'étais gamin on la jouait à l'école, sous forme de petite pièce de théâtre (enfin, j'ai joué une fois le curé chilien, ce qui était drôle, car j'étais chilien...), et puis d'autre part parce que c'est, encore une fois, un lien avec la France, ou ce qui se passait en France.
Napoléon avait envahi l'Espagne. Il a demis le roi Ferdinand VII, et mis à la place, comme régent, son frère, Joseph Bonaparte -que les espagnols d'Amérique, les créoles, car ils étaient quand même des sujets, appelaient "Pepe Botella" Jojo la Bouteille, car c'était un alcoolo.
C'était l'occasion rêvée pour le premier "putsch" : Les Français venaient à Caracas, pour démettre le gouverneur espagnol, et prendre le contrôle de la "préfecture" (capitanat général). Alors le conseil municipal (cabildo), truffé d'indépendantistes, s'est réuni et a formé la "Junte de défense des droits du roi Ferdinand VII". Le capitaine général espagnol, Vicente Emparan, était évidemment agréablement surpris ! Ils ont expliqué aux français qu'ils ne les acceptaient pas comme chefs. Emparan s'est dit, bon bein, au boulot, je continue à diriger... Mais la Junte lui a dit que lui non plus il ne pouvait pas diriger, puisqu'il était le représentant d'un roi qui n'était plus sur le trône. Offusqué, il s'en est remis au peuple... il a décidé de sortir au balcon de la mairie de Caracas (l'actuelle, je ne sais pas si tu es allée à Caracas, c'est juste sur la place Bolivar) et, comme toute la ville était sur la place, il a demandé aux gens "Voulez-vous que je continue à gouverner ?"... les gens étaient curieux, mais ne comprenaient pas tout ce qui se passait (il n'y avait ni journalistes, ni afp, ni twitter) alors, le petit curé José de Madariaga, placé juste derrière Emaparan, a fait un signe de "non" avec son bras, par dessus la tête du capitaine... évidemment le peuple a répondu : "nooon". "Et bien, si c'est ainsi, je ne veux pas de commandement", a dit celui ci en se retournant avec sa cape. Et voilà comment la Junte resta en place, et commença le travail de séparation d'avec l'Espagne. Un an plus tard, le 5 juillet 1811, jour férié également, on signait la première constitution (acte de l'indépendance).
Enfin voilà, je trouve cette histoire chouette, car il n'y a pas de sang, ce n'est pas une bataille, c'est de la politique, de la ruse et de l'information (ou désinformation).
La vie de Bolivar est très intéressante et retrace un peu tout ça. Mais je préfère celle de Miranda, dont j'ai une bonne bio en espagnol, mais je n'ai rien vu en français. Francisco de Miranda, le précurseur (1750-1812), était bien plus âgé que Bolivar (1783-1830). Fils d'espagnols des Canaries (donc une sorte de Martiniquais en France), a vite compris qu'il n'arriverait à rien car il n'était pas "péninsulaire". Il a ensuite participé à l'indépendance des USA, puis à la révolution française. Général à Valmy (un des trois N°2), son nom est gravé sous l'arc du triomphe. Il a failli être guillotiné (il était girondin je crois), puis partit faire le tour d'Europe pour chercher des fonds pour libérer l'Amérique, ou au moins pour qu'elle change de monarchie. Angleterre, Russie (où il rencontra Catherine II), Italie, etc... bref, ça me dirait bien d'en faire une bédé !
ouh là, je suis long, faut que j'y aille.
il y a une synthèse ici : http://www.herodote.net/histoire/synthese.php?ID=325
mais tu dois certainement en trouver d'autres.
Ravi que cette histoire du bicentenaire t'intéresse, je vais essayer d'être court, car on pourrait en faire une conférence...
Il s'agit, à mon avis, de la période la plus passionnante de l'histoire de l'Amérique latine. Elle est forcément dans la mémoire collective des peuples (Venezuela, mais aussi les autres), car on nous a matraqués avec toutes ces dates, ces "anecdotes", ces batailles et rébellions tout au long de l'école primaire, collège, lycée. Et puis la quasi totalité des jours fériés non religieux concernent des dates de cette période-là (chacun les siennes, quand même).
Pour planter le décor :
L'émancipation des l'Amérique du Sud envers l'Espagne, a commencé (à quelque chose près, à part quelques tentatives de Miranda un peu avant) en 1810, et notamment ce 19 avril 1810 à Caracas (inutile de dire qu'ils étaient très influencés par les idées de la révolution française, une vingtaine d'années plus tôt). Par la suite, dans tous les pays il y a eu une action forte cette année là, puis des batailles (guerre civile, si on veut), grosso modo entre 1811-12 et 1824-26, avec des proclamation de 1ère République, défaites, nouvelles républiques, etc. La tentative d'union entre plusieurs pays, voulue par Bolivar, ayant échouée ensuite, les pays se sont constitués tels qu'ils sont aujourd'hui à peu près tous vers 1830.
Et le 19 avril ?
En fait, j'aime bien raconter l'histoire de cette journée, d'une part parce que quand j'étais gamin on la jouait à l'école, sous forme de petite pièce de théâtre (enfin, j'ai joué une fois le curé chilien, ce qui était drôle, car j'étais chilien...), et puis d'autre part parce que c'est, encore une fois, un lien avec la France, ou ce qui se passait en France.
Napoléon avait envahi l'Espagne. Il a demis le roi Ferdinand VII, et mis à la place, comme régent, son frère, Joseph Bonaparte -que les espagnols d'Amérique, les créoles, car ils étaient quand même des sujets, appelaient "Pepe Botella" Jojo la Bouteille, car c'était un alcoolo.
C'était l'occasion rêvée pour le premier "putsch" : Les Français venaient à Caracas, pour démettre le gouverneur espagnol, et prendre le contrôle de la "préfecture" (capitanat général). Alors le conseil municipal (cabildo), truffé d'indépendantistes, s'est réuni et a formé la "Junte de défense des droits du roi Ferdinand VII". Le capitaine général espagnol, Vicente Emparan, était évidemment agréablement surpris ! Ils ont expliqué aux français qu'ils ne les acceptaient pas comme chefs. Emparan s'est dit, bon bein, au boulot, je continue à diriger... Mais la Junte lui a dit que lui non plus il ne pouvait pas diriger, puisqu'il était le représentant d'un roi qui n'était plus sur le trône. Offusqué, il s'en est remis au peuple... il a décidé de sortir au balcon de la mairie de Caracas (l'actuelle, je ne sais pas si tu es allée à Caracas, c'est juste sur la place Bolivar) et, comme toute la ville était sur la place, il a demandé aux gens "Voulez-vous que je continue à gouverner ?"... les gens étaient curieux, mais ne comprenaient pas tout ce qui se passait (il n'y avait ni journalistes, ni afp, ni twitter) alors, le petit curé José de Madariaga, placé juste derrière Emaparan, a fait un signe de "non" avec son bras, par dessus la tête du capitaine... évidemment le peuple a répondu : "nooon". "Et bien, si c'est ainsi, je ne veux pas de commandement", a dit celui ci en se retournant avec sa cape. Et voilà comment la Junte resta en place, et commença le travail de séparation d'avec l'Espagne. Un an plus tard, le 5 juillet 1811, jour férié également, on signait la première constitution (acte de l'indépendance).
Enfin voilà, je trouve cette histoire chouette, car il n'y a pas de sang, ce n'est pas une bataille, c'est de la politique, de la ruse et de l'information (ou désinformation).
La vie de Bolivar est très intéressante et retrace un peu tout ça. Mais je préfère celle de Miranda, dont j'ai une bonne bio en espagnol, mais je n'ai rien vu en français. Francisco de Miranda, le précurseur (1750-1812), était bien plus âgé que Bolivar (1783-1830). Fils d'espagnols des Canaries (donc une sorte de Martiniquais en France), a vite compris qu'il n'arriverait à rien car il n'était pas "péninsulaire". Il a ensuite participé à l'indépendance des USA, puis à la révolution française. Général à Valmy (un des trois N°2), son nom est gravé sous l'arc du triomphe. Il a failli être guillotiné (il était girondin je crois), puis partit faire le tour d'Europe pour chercher des fonds pour libérer l'Amérique, ou au moins pour qu'elle change de monarchie. Angleterre, Russie (où il rencontra Catherine II), Italie, etc... bref, ça me dirait bien d'en faire une bédé !
ouh là, je suis long, faut que j'y aille.
il y a une synthèse ici : http://www.herodote.net/histoire/synthese.php?ID=325
mais tu dois certainement en trouver d'autres.
26 mars 2010
Souchon améliore le score de PJB, Hortefeux terrassé... l'Auvergne a changé
Bonjour,
Mais oui, l'Auvergne a changé !
2004 était certes le combat de trop pour VGE, mais c'était aussi la volonté de changer une certaine image de l'Auvergne qu'il incarnait.
L'ampleur de l'écart montre, comme vous le dites, l'adhésion de l'électorat (à quoi ? à une équipe qui a prouvé qu'elle pouvait changer l'image de l'Auvergne, avec des actions fortes).
En 2004 Bonté avait battu Giscard 52,6% à 47,3%, et cela semblait déjà un exploit ; six ans plus tard, Souchon "explose" l'écart et gagne 59,6%-40,3%
Quant aux chiffres, on pourrait souligner également que l'Allier perd un conseiller régional au bénéfice de la Haute-Loire. Non pas que la participation y ait été bien plus forte, mais l'augmentation du nombre d'inscrits (+6600 dans le 43, +1650 pour le 03) a pesé. Donc A75 oui, mais surtout N88, l'axe Yssangeaux-Saint-Etienne notamment.
Basculement conjoncturel ? Non, il faut voir les résultats des régionales et cantonales depuis 1998 pour se rendre compte que retournement a commencé il y a plus de dix ans. En 1998, le conseil régional du Puy-de-Dôme a basculé (Pierre-Joël Bonté, déjà lui), et de l'Allier (Jean-Claude Mairal, PC). Le premier a tenu bon, le second non, perdu dès 2001 par la gauche, il a été récupéré en 2008.
La gauche fait plus que "tenir bon" dans "ses bastions" du Puy-de-Dôme et Allier... elle gagne dans des villes de droite, comme Moulins, Montluçon (dont le maire était la tête de liste de l'Allier !), voire chic banlieue clermontoise (Royat, etc).
En revanche, une analyse sur les résultats en Auvergne ne peut pas oublier qui était la tête de liste de l'UMP dans le Puy-de-Dôme : Brice Hortefeux. Le ministre de l'Intérieur (et donc ministre de tutelle d'Alain Marleix) était prêt à se présenter, mais a finalement jeté l'éponge, face à la débâcle qui s'annonçait. Il a donc envoyé son bras droit au casse-pipe, et celui-ci y est allé à reculons, c'est le moins que l'on puisse dire.
Mais les résultats, à Clermont-Ferrand et ailleurs, doivent être regardés sans oublier que l'ombre d'Hortefeux était absolument partout. Il a brillé par son absence !
Le score dans le Cantal est exceptionnellement bas pour la droite. La percée de la gauche en Haute-Loire, qui avait commencé avec la mairie du Puy-en-Velay par Arlette Arnaud-Landau a connu un frein en 2008 (Laurent Wauquiez a repris la mairie), mais pourrait recommencer bientôt.
Sans doute les cantonales de 2011 vont confirmer ou infirmer ces tendances. Mais mais s'il y a quelques zones de reflux, je crois que la question de basculement conjoncturel ou structurel ne peut se poser que du bout des lèvres... il est vraisemblablement structurel.
Mais oui, l'Auvergne a changé !
2004 était certes le combat de trop pour VGE, mais c'était aussi la volonté de changer une certaine image de l'Auvergne qu'il incarnait.
L'ampleur de l'écart montre, comme vous le dites, l'adhésion de l'électorat (à quoi ? à une équipe qui a prouvé qu'elle pouvait changer l'image de l'Auvergne, avec des actions fortes).
En 2004 Bonté avait battu Giscard 52,6% à 47,3%, et cela semblait déjà un exploit ; six ans plus tard, Souchon "explose" l'écart et gagne 59,6%-40,3%
Quant aux chiffres, on pourrait souligner également que l'Allier perd un conseiller régional au bénéfice de la Haute-Loire. Non pas que la participation y ait été bien plus forte, mais l'augmentation du nombre d'inscrits (+6600 dans le 43, +1650 pour le 03) a pesé. Donc A75 oui, mais surtout N88, l'axe Yssangeaux-Saint-Etienne notamment.
Basculement conjoncturel ? Non, il faut voir les résultats des régionales et cantonales depuis 1998 pour se rendre compte que retournement a commencé il y a plus de dix ans. En 1998, le conseil régional du Puy-de-Dôme a basculé (Pierre-Joël Bonté, déjà lui), et de l'Allier (Jean-Claude Mairal, PC). Le premier a tenu bon, le second non, perdu dès 2001 par la gauche, il a été récupéré en 2008.
La gauche fait plus que "tenir bon" dans "ses bastions" du Puy-de-Dôme et Allier... elle gagne dans des villes de droite, comme Moulins, Montluçon (dont le maire était la tête de liste de l'Allier !), voire chic banlieue clermontoise (Royat, etc).
En revanche, une analyse sur les résultats en Auvergne ne peut pas oublier qui était la tête de liste de l'UMP dans le Puy-de-Dôme : Brice Hortefeux. Le ministre de l'Intérieur (et donc ministre de tutelle d'Alain Marleix) était prêt à se présenter, mais a finalement jeté l'éponge, face à la débâcle qui s'annonçait. Il a donc envoyé son bras droit au casse-pipe, et celui-ci y est allé à reculons, c'est le moins que l'on puisse dire.
Mais les résultats, à Clermont-Ferrand et ailleurs, doivent être regardés sans oublier que l'ombre d'Hortefeux était absolument partout. Il a brillé par son absence !
Le score dans le Cantal est exceptionnellement bas pour la droite. La percée de la gauche en Haute-Loire, qui avait commencé avec la mairie du Puy-en-Velay par Arlette Arnaud-Landau a connu un frein en 2008 (Laurent Wauquiez a repris la mairie), mais pourrait recommencer bientôt.
Sans doute les cantonales de 2011 vont confirmer ou infirmer ces tendances. Mais mais s'il y a quelques zones de reflux, je crois que la question de basculement conjoncturel ou structurel ne peut se poser que du bout des lèvres... il est vraisemblablement structurel.
20 mars 2009
14 mars 2009
04 novembre 2008
Why you should vote Obama (and why do we care)
Hey american people !
I want you to tell you that I think you should vote Obama. The world need you to vote Obama. Because these eight years have shown us, the rest of the world, how blind can be the Bush government. And how dangerous it is that the most powerfull nation can be when the leaders are so blind, so ignorant, so void.
Iraq, Guantanamo, weather issues, latin american issues... the USA have been leaded by people that have shown that they have no clue about history and civilizations, that they have no respect for human rights, nor for civil rights of other nations.
Things have to change. I don't think Barack Obama is a messiah. But, at least, he has another vision of the rest of the world.
I have a dream...
***I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: "We hold these truths to be self-evident: that all men are created equal."***
I have a dream that one day this nation will consider every other nation as an equal, as a partner.
I have a dream that one day this nation will consider that its influence on the earth weather is as big as it responsability to take care of the rest of the world, of the rest of the human race.
Think about it. Choosing the president of the United States of America is a big responsability. You can not only think about your own tax bill, you have to think about the influence that that choice has on the rest of the world.
On the name of all those that can't vote, I ask you to vote Obama.
Why do we care ? Why do all the rest of citizens of the world, we do have the right to tell you what do we think ? Because ! Look around yourselves ! Because all the Washington decisions have an impact on our lives.
No, we don't have the right to vote. But yes, we do have the right to say what do we think about it. SO please, vote Obama. I dont want to see another video with thousands of american people sending a message... we're sorry world. (see my facebook post)
Thanks, and best regards !
P.
I want you to tell you that I think you should vote Obama. The world need you to vote Obama. Because these eight years have shown us, the rest of the world, how blind can be the Bush government. And how dangerous it is that the most powerfull nation can be when the leaders are so blind, so ignorant, so void.
Iraq, Guantanamo, weather issues, latin american issues... the USA have been leaded by people that have shown that they have no clue about history and civilizations, that they have no respect for human rights, nor for civil rights of other nations.
Things have to change. I don't think Barack Obama is a messiah. But, at least, he has another vision of the rest of the world.
I have a dream...
***I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: "We hold these truths to be self-evident: that all men are created equal."***
I have a dream that one day this nation will consider every other nation as an equal, as a partner.
I have a dream that one day this nation will consider that its influence on the earth weather is as big as it responsability to take care of the rest of the world, of the rest of the human race.
Think about it. Choosing the president of the United States of America is a big responsability. You can not only think about your own tax bill, you have to think about the influence that that choice has on the rest of the world.
On the name of all those that can't vote, I ask you to vote Obama.
Why do we care ? Why do all the rest of citizens of the world, we do have the right to tell you what do we think ? Because ! Look around yourselves ! Because all the Washington decisions have an impact on our lives.
No, we don't have the right to vote. But yes, we do have the right to say what do we think about it. SO please, vote Obama. I dont want to see another video with thousands of american people sending a message... we're sorry world. (see my facebook post)
Thanks, and best regards !
P.
03 octobre 2008
Une femme bourbonnaise au Sénat
Au printemps, j'ai eu l'occasion de mieux découvrir le parcours d'Hubertine Auclert, pionnière de la lutte féministe et originaire de l'Allier. Surtout durant une rencontre avec Sylvie Ulrich, qui avait reçu la Légion d'honneur et dont je devais écrire le portrait (vous pouvez le lire en cliquant ici, Sylvie Ulrich, digne héritière d'Hubertine Auclert).
Puis un peu plus tard, dans La Semaine aussi, début juillet, on a publié un excellent portrait d'Hubertine Auclert, signé Valérie Mazerolle (pas en ligne sur le site de l'hebdomadaire bourbonnais).
Je pense que la victoire aux sénatoriales de Mireille Schurch, au delà des considérations politiques, est un pas en avant pour les femmes politiques de l'Allier, et de l'Auvergne.
C'est la première fois qu'une femme de l'Allier est élue parlementaire. On le dit rapidement non ? Cela veut dire : jamais, en deux siècles d'histoire, ce département n'avait hissé une femme à un poste de représentativité nationale. Surprenant ? Il y a encore en France une vingtaine de départements dans ce cas. Vingt départements (1 sur 5) n'ont jamais élu de femme à la représentation nationale. Ahurissant !
Je ne veux pas dire par là qu'il faut élire des femmes seulement parce qu'elles sont femmes. Mais il faut absolument que le travail politique de nombreuses élues locales soit reconnu à sa juste valeur. Les décideurs parisiens gagneraient à écouter ces élues de terrain, ces personnes qui apportent une vision différente. Et qu'on ne se raconte pas d'histoires, il y a un blocage (psychologique? mysogine? générationnel?) évident de la part des élus, des hommes politiques, pour donner une chance à leurs paires. Il faut vivre avec son temps ! Nous avons besoin de diversité dans la classe politique, autant de féminiser que de "colorier" (cf. où est l'obama français ?)
Enfin, voilà, on peut être contents que l'Ain (01) ait élu une sénatrice (UMP, Sylvie Goy-Chavent), la Corrèze (PS, Bernadette Bourzaï, déjà député européenne), et puis la maire de Lignerolles (PC).
Pour Mireille Schurch, je dirais qu'elle aussi est une digne héritière d'Hubertine Auclert (qui est née d'ailleurs dans le bassin montluçonnais). Son engagement politique ne date pas d'hier, et je suis certain qu'Hubertine Auclert, dans sa tombe au Père Lachaise, se souvient des phrases prononcées le jour de son enterrement, et se réjouit...
Pour la route, une petite vidéo d'archives
Puis un peu plus tard, dans La Semaine aussi, début juillet, on a publié un excellent portrait d'Hubertine Auclert, signé Valérie Mazerolle (pas en ligne sur le site de l'hebdomadaire bourbonnais).
Je pense que la victoire aux sénatoriales de Mireille Schurch, au delà des considérations politiques, est un pas en avant pour les femmes politiques de l'Allier, et de l'Auvergne.
C'est la première fois qu'une femme de l'Allier est élue parlementaire. On le dit rapidement non ? Cela veut dire : jamais, en deux siècles d'histoire, ce département n'avait hissé une femme à un poste de représentativité nationale. Surprenant ? Il y a encore en France une vingtaine de départements dans ce cas. Vingt départements (1 sur 5) n'ont jamais élu de femme à la représentation nationale. Ahurissant !
Je ne veux pas dire par là qu'il faut élire des femmes seulement parce qu'elles sont femmes. Mais il faut absolument que le travail politique de nombreuses élues locales soit reconnu à sa juste valeur. Les décideurs parisiens gagneraient à écouter ces élues de terrain, ces personnes qui apportent une vision différente. Et qu'on ne se raconte pas d'histoires, il y a un blocage (psychologique? mysogine? générationnel?) évident de la part des élus, des hommes politiques, pour donner une chance à leurs paires. Il faut vivre avec son temps ! Nous avons besoin de diversité dans la classe politique, autant de féminiser que de "colorier" (cf. où est l'obama français ?)
Enfin, voilà, on peut être contents que l'Ain (01) ait élu une sénatrice (UMP, Sylvie Goy-Chavent), la Corrèze (PS, Bernadette Bourzaï, déjà député européenne), et puis la maire de Lignerolles (PC).
Pour Mireille Schurch, je dirais qu'elle aussi est une digne héritière d'Hubertine Auclert (qui est née d'ailleurs dans le bassin montluçonnais). Son engagement politique ne date pas d'hier, et je suis certain qu'Hubertine Auclert, dans sa tombe au Père Lachaise, se souvient des phrases prononcées le jour de son enterrement, et se réjouit...
Pour la route, une petite vidéo d'archives
01 octobre 2008
Un petit article sur la newsletter de la CCI...
ça date un peu, mais je viens en fait de le voir. ça le fait non? pour les locaux ça va faire un peu je-me-la-pète, mais pour ceux qui ne savent pas ce que je fais dans l'Allier, et bein, voilà, c'est écrit (PS: ça m'arrivera rarement de répondre aux journalistes)
Pablo Aiquel, du journalisme à la communication politique
Pablo Aiquel, du journalisme à la communication politique
25 septembre 2008
Gauche : unité et pluralisme
J'ai assisté au 2e forum de Libération à Grenoble, les 20 et 21 septembre dernier. Des débats forts intéressants, pas tous, mais en général une agréable expérience.
Dommage qu'après on ne retrouve plus grand chose sur le site Internet, remanié, du journal.
A part une brève conversation avec Bernard Guetta, et puis la découverte de la ville olympique de 68, je dirais que le débat le plus intéressant de ceux que je pu voir était celui sur l'avenir de la gauche en Europe, entre le premier secrétaire du PS, François Hollande, et l'ancien responsable de Refondation communiste, l'Italien Fausto Bertinotti.
Bertinotti a expliqué, en somme (je n'ai pas le temps de vous faire un vrai résumé), qu'il n'y aura pas une victoire de la gauche par effet de balancier... le balancier peut s'arrêter un jour et la gauche disparaître du spectre politique, comme c'est le cas en Pologne. Il faut bosser. Il faut être en contact avec la réalité des gens, et proposer des réponses.
Minoritaire, la gauche ne reviendra au pouvoir que si elle avance unie et non divisée. Mais elle ne sera capable de produire des projets de changement que dans une dynamique pluraliste.
Quelle est la condition primordiale, unité ou pluralisme ? Demande Quatremer. Les deux ! répond du tac-au-tac Bertinotti.
La gauche ne saura retrouver le sommet de l'Etat (et celui de l'Europe) que si elle travaille pour avancer unie, et c'est en s'appuyant sur la dynamique de son pluralisme qu'elle trouvera l'élan des projets qui peuvent changer la société.
J'ai pu discuter un peu avec Bertinotti, à la fin du débat, pour évoquer les rencontres publiques de l'Allier, qui visent à faire participer les citoyens à la mise en oeuvre des politiques publiques. Ce n'est pas suffisant, pense l'Italien, pour changer le cours de la politique nationale. Chi sà...
Ici, un résumé des contributions
Et ici, la note du correspondant de Libé à Bruxelles, Jean Quatremer, qui a animé le débat entre Hollande et Bertinotti.
Dommage qu'après on ne retrouve plus grand chose sur le site Internet, remanié, du journal.
A part une brève conversation avec Bernard Guetta, et puis la découverte de la ville olympique de 68, je dirais que le débat le plus intéressant de ceux que je pu voir était celui sur l'avenir de la gauche en Europe, entre le premier secrétaire du PS, François Hollande, et l'ancien responsable de Refondation communiste, l'Italien Fausto Bertinotti.
Bertinotti a expliqué, en somme (je n'ai pas le temps de vous faire un vrai résumé), qu'il n'y aura pas une victoire de la gauche par effet de balancier... le balancier peut s'arrêter un jour et la gauche disparaître du spectre politique, comme c'est le cas en Pologne. Il faut bosser. Il faut être en contact avec la réalité des gens, et proposer des réponses.
Minoritaire, la gauche ne reviendra au pouvoir que si elle avance unie et non divisée. Mais elle ne sera capable de produire des projets de changement que dans une dynamique pluraliste.
Quelle est la condition primordiale, unité ou pluralisme ? Demande Quatremer. Les deux ! répond du tac-au-tac Bertinotti.
La gauche ne saura retrouver le sommet de l'Etat (et celui de l'Europe) que si elle travaille pour avancer unie, et c'est en s'appuyant sur la dynamique de son pluralisme qu'elle trouvera l'élan des projets qui peuvent changer la société.
J'ai pu discuter un peu avec Bertinotti, à la fin du débat, pour évoquer les rencontres publiques de l'Allier, qui visent à faire participer les citoyens à la mise en oeuvre des politiques publiques. Ce n'est pas suffisant, pense l'Italien, pour changer le cours de la politique nationale. Chi sà...
Ici, un résumé des contributions
Et ici, la note du correspondant de Libé à Bruxelles, Jean Quatremer, qui a animé le débat entre Hollande et Bertinotti.
22 septembre 2008
Dufrègne, Souchon et Dugléry... traduits en anglais
J'ai trouvé ceci un peu par hasard... des interviews des élus durant le Tour de France traversant l'Allier (et la Loire). C'est marrant, en traduction simultanée en anglais, Souchon, Duglé et Dufrègne. On peut le trouver en français sans traduction, mais je vous laisse le soin de le trouver sur youtube ;)
18 septembre 2008
Votez en ligne pour avoir le TGV en Auvergne
Je ne suis même pas sûr qu'on verra un projet comme celui-ci devenir réalité. Quand on entend les élus dire qu'un projet comme celui-là est à 30 ou 40 ans... j'en ai déjà 34... ça va me faire 60 ou 70, est-ce que je serai encore là? J'sais pas, mais ça me botterait de venir prendre un des premiers TGV avec un de mes petits-enfants, si j'en ai. Ils auront des réductions pour les -16 ans, et moi une carte vermeil.
Sincèrement, avec la saturation de la ligne Paris-Lyon, où les TGV sont déjà à deux étages!, est-ce qu'on va encore attendre 30 ans une solution? Est-ce qu'on va attendre 50 ans pour voir une ligne Lyon-Clermont-Bordeaux? Ou est-ce qu'un jour on va se rendre à l'évidence et on autorisera quelques lignes de bus, comme il y en a en Angleterre ou en Espagne? Ou est-ce qu'on va créer des navettes aériennes, grâce aux compagnies low-cost? Enfin voilà, zéro investissement pour les TGV depuis je ne sais combien de temps, le résultat est là.
En attendant, ça vaut quand-même de donner un coup de pioche en signant en ligne cette pétition.
A Dios rogando y con el mazo dando, dit-on dans la langue de Cervantes
http://www.faisonsbougerleslignes.com/
Sincèrement, avec la saturation de la ligne Paris-Lyon, où les TGV sont déjà à deux étages!, est-ce qu'on va encore attendre 30 ans une solution? Est-ce qu'on va attendre 50 ans pour voir une ligne Lyon-Clermont-Bordeaux? Ou est-ce qu'un jour on va se rendre à l'évidence et on autorisera quelques lignes de bus, comme il y en a en Angleterre ou en Espagne? Ou est-ce qu'on va créer des navettes aériennes, grâce aux compagnies low-cost? Enfin voilà, zéro investissement pour les TGV depuis je ne sais combien de temps, le résultat est là.
En attendant, ça vaut quand-même de donner un coup de pioche en signant en ligne cette pétition.
A Dios rogando y con el mazo dando, dit-on dans la langue de Cervantes
http://www.faisonsbougerleslignes.com/
16 septembre 2008
Capitale européenne de la culture : l'embarras du choix
J'ai hâte de savoir quelle ville sera désignée capitale européenne de la culture 2013. Le choix du jury sera annoncé dans quelques minutes. A vrai dire, entre Lyon, Bordeaux, Toulouse ou Marseille... il est bigrement difficile de choisir! Vu de l'Allier, elles sont toutes peu ou prou à la même distance (entre 2h30 à 4h de route... allez). Lors de ces dix derniers mois, je suis passé par Toulouse, Marseille et Lyon... et j'ai failli aller faire un tourà Bordeaux, le mauvais temps m'a poussé à changer d'avis. Elles sont toutes pas mal ces métropoles. J'ai un faible pour Marseille, le Vieux-Port, le pastis... mais cela me ferait très plaisir de revoir Arnaud-Bernard, quartier toulousain, en capitale européenne de la culture, quelle fiesta! Je me doute aussi qu'à Bordeaux et Lyon ce sera aussi grandiose, et ce n'est pas loin, en train ou en voiture. Après avoir vu le succès de Lille en 2004, pas de doute, ça vaut le coup de profiter d'une année d'événements culturels et popularies. C'est u souffle, un élan. Que 2013 est loin? Non, la ville élue ne se privera pas de se préparer d'ici là. En tout cas, quelle que soit la capitale désignée aujourd'hui, il y a une bonne raison d'arroser le choix du jury! (comme dirait un futur ex sénateur, ça vaut toujours mieux d'y arroser avant...)
portail de l'Europe
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15 septembre 2008
Por ahi me ven caminando...
Si vous êtes perspicace, vous me verrez passer une seconde. Pas mal sapé non?
29 juillet 2008
Mas saludos desde Gannat
Otros saludos desde el festival de Gannat por tvnet... uno con Fred, otro con Pedro y el ultimo solo.
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