11 juin 2010

Uruguay, mon cadeau d’anniversaire

Pour l’Afrique Sud et le Mexique je raconterai quelque chose plus tard. Premier match de la France, face à l’Uruguay. L’Uruguay est un pays que j’aime beaucoup. Dans mon imaginaire c’est un pays de mélancolie, grands écrivains et football. Horacio Quiroga, Mario Benedetti, Eduardo Galeano. Journaliste et auteur de Las venas abiertas de América Latina, Galeano a également commis l’un de meilleurs ouvrages sur le football Fútbol a sol y sombra, je vous le conseille.
Mes souvenirs de football commencent presque avec un uruguayen… un photographe uruguayen installé à Puerto Ordaz, la ville où j’ai grandi au Venezuela, était l’entraîneur de la première équipe dans laquelle j’ai joué, Universitario de Guayana, un club bleu, monté par des exilés péruviens. Et l’autre Pablo de l’équipe était uruguayen.
Mais l’Uruguay est aussi l’équipe qui prend la dernière place qualificative de l’Amérique du Sud pour la Coupe du Monde, empêchant ainsi le Venezuela d’atteindre son premier mondial. Donc, j’aime pas l’Uruguay. Le Venezuela, pour ceux qui ne le savaient pas, était considéré le « cendrillon » de l’Amérique du Sud, l’équipe qui en battait personne. Mais le renouveau du football vénézuélien a commencé quand Richard Paez a pris la sélection en main et lui a redonné un esprit de vainqueur. Une date est même considérée comme symbolique : le 14 août 2001. Ce jour-là, en match des éliminatoires pour le mondial 2002, la Vinotinto a battu la Celeste 2-0. On raconte que l’orgueil des Uruguayens était à ce point atteint qu’un des joueurs en a vomi en rentrant au vestiaire. Je pense que c’était Alvaro Recoba, alors joueur à l’Inter. Plus tard, les vénézuéliens gagneront même au Centenario, l’antre de Montevideo (3-0, en mars 2004). Alors, quand l’Uruguay perd, je me souviens de ce cadeau d’anniversaire.

Uruguay, mi regalo de cumpleaños

De Suráfrica y de México contaré algo más tarde. Primer partido de Francia, frente a Uruguay. Uruguay es un país que aprecio bastante. En mi imaginario es un país de melancolía, grandes escritores y fútbol. Horacio Quiroga, Mario Benedetti, Eduardo Galeano. Periodista y autor de Las venas abiertas de América Latina, Galeano cometió uno de los mejores libros sobre el balompié Fútbol a sol y sombra, se los recomiendo.
Mis recuerdos de fútbol empizan casi con un uruguayo, un fotógrafo uruguayo instaldo en Puerto Ordaz, la ciudad donde crecí, era el entrenador del primer equipo en el que jugué, Universitario de Guayana, un club azul, montado por exiliados peruanos.
Pero Uruguay es también el equipo que se llevó el último billete calificativo de Suramérica para el mundial, impidiendo asi a Venezuela de viajar a su primer mundial. Por lo tanto, no quiero a Uruguay. Venezuela era considerada la "cenicienta" de Suramérica, el equipo que no le ganaba a nadie. Pero el reancimiento del fútbol venezolano empezó cuando Richard Páez tomó la selección en mano y le inculcó un espíritu vencedor. Una fecha es considerada simbólica : el 14 de agosto del 2001. Ese día, en partido de las eliminatorias para el mundial 2002, la Vinotinto derrotó a la celeste 2-0. Cuentan que el orgullo de los urugayos estaba tan destrozado que un jugador vomitó al regresar al vestuario. Creo que fué Alvaro Recoba, entonces jugador del Inter. Más tarde, los venezolanos ganarían incluso en el Centenario, el antro de Montevideo (3-0, en mars 2004). Así que, cuando Uruguay pierde, me acuerdo de ese regalo de cumpleaños.

10 juin 2010

Nos robaron los partidos inaugurales !

Tumbar al camepón en título en el partido inaugural. El sueño ! Apenas el sorteo realizado, esos equipos tenían una misón, un destino. Vencer al campeón del mundil precedente, frente a millones de telespectadores. Si ganaban, magnífico. Si no, qué importa, nadia te puede regañar por perder contra el campeón mundial. Ese partido daba el tono. Todo era posible. En el 82, el primer mundial que ví, Bélgica aplastó a Argentina 1-0.En 1986, Bulgaria le complicaba las cosas a Italia, 0-0. En el 90, espectacular, Camerún ponía de rodillas a la Argentina de Maradona y Caniggia, el calvario de Diego empezaba. En el 2002, Senegal reeditaba la hazaña frente a una Francia vanidosa y soberbia. A Brasil le costó bastante frente a Escocia en el 98 (2-1, autogol escocés en el minuto 73). Incluso Alemania, que pensábamos iba a aplastar a Bolivia, en su primera participación, se contentó de un 1-0 con Etcheverry expulsado. Me pongo a ver los archivos, en el 78 Alemania no le pudo ganar a la Polonia de Gregorz Lato, el goleador calvo ; en el 74 Brasil empató con Yugoslavia. Enfin, eran terribles esos partidos inaugurales !
La presión este 11 de junio estará más sobre los Bafana Bafana que sobre los mexicanos. Y más sobre los franceses que sobre los uruguayos. Qué lástima, me habría gustado ver a Paraguay ganarle a Italia.

Ils nous ont volé les matchs d’ouverture !

Mettre le champion du monde au tapis lors du match d’ouverture. Le rêve ! Dès que le tirage au sort était réalisé, ces équipes avaient une mission, un destin. Battre le champion sortant, face à des millions de téléspectateurs. Si ça passait, le pied. Si ça cassait, tant pis, personne ne peut vous tenir rigueur de perdre contre le sortant. Ça donnait le ton. Tout était possible. En 1982, la première coupe du monde que j’aie vue, la Belgique terrassait l’Argentine 1-0. En 1986, la Bulgarie compliquait les choses pour l’Italie, 0-0. En 1990, spectaculaire, le Cameroun faisait plier l’Argentine de Maradona et Caniggia 1-0, le calvaire de Diego commençait. En 2002, le Sénégal rééditait l’exploit, 1-0 face à la France, vaniteuse et suffisante. Le Brésil avait eu beaucoup de mal face à l'Écosse en 1998 (2-1, but contre son camp d’un écossais, à la 73e). Même l’Allemagne… on la voyait écraser la Bolivie, pour sa première participation, et ce ne fut qu’un simple 1-0, avec Etcheverry expulsé. Je remonte les archives, en 78 l’Allemagne n’avait pu battre la Pologne de Gregorz Lato, le buteur chauve ; en 74 le Brésil avait fait match nul contre la Yougoslavie. Bref, c’étaient des matchs terribles ces matchs d’ouverture !
La pression ce vendredi 11 juin sera plus sur les Bafana Bafana que sur les Mexicains. Puis plus aussi sur les Français que sur les Uruguayens. Dommage, j’aurais bien aimé voir le Paraguay battre l’Italie.

08 juin 2010

Si todo va bien...

No paran de preguntarme quién, en mi opinión, va a ganr el mundial. Imposible !Desde el 82, sólo Francia se invitó al grupo cerradísimo de naciones que acaparan las finales : Argentina, Brasil, Alemania e Italia. Por qué ellos lo logran siempre y no los otros ? Qué hace que, en un momento dado, « impossible is nothing » ? Qué hace voltearse la sartén ? No lo sé. Puede ser una cuestión de cultura. En esos países el fútbol corre por las venas, se respira en las ciudades, forma parte de la estrúctura social. Y luego está la cultura de la victoria, la costumbre de ganar. Esa cosita que le ha faltado a España, a Hungría, a Holanda.
Entonces, cómo va a ser este mundial, si todo va bien ? Agarre el calendario del mundial surafricano, saque a los mejore en el primer lugar, hágalos ganar los octavos. Vealos ganar en cuarto a fuerza de historia, de las victorias de antaño. Eso da una semi-final Francia-Brasil y la otra España-Argentina, o al revés. Eso es lo que no va a pasar. Porque nunca es así. Porque en un mundial "todo va bien" no existe. La lógica no se impone jamás. Excepto en semi-finales.

07 juin 2010

Si tout va bien…

On n’arrête pas de me demander qui, à mon avis, va gagner la coupe du monde. Impossible à savoir ! Depuis 1982, seule la France s’est invitée dans le groupe fermé de nations qui « trustaient » les finales : Argentine, Brésil, Allemagne, Italie. Pourquoi ils y arrivent tout le temps et pas les autres ? Qu’est-ce qui fait que, à un moment, « impossible is nothing » ? Quel déclic fait pencher la balance ? Je n’en sais rien. Ça tient peut être à la culture. Dans ces pays le football coule dans les veines, se respire dans les villes, fait partie de la structure sociale. Et puis il y a la culture de la gagne, l’habitude de vaincre. Le petit plus qui a manqué à l’Espagne, à la Hongrie, aux Pays-Bas.
Alors, comment ça va se passer, si tout va bien ? Prenez le calendrier du mondial sud-africain, sortez les plus forts à la première place, faites les gagner les huitièmes. Voyez-les gagner les quarts par la force de leur histoire, des victoires d’antan. Ça vous donne une demi-finale France-Brésil et une autre Espagne-Argentine. En finale, Brésil-Espagne et petite finale France-Argentine, ou à l’envers. Voilà ce qui ne va pas se passer. Parce que ça ne se passe jamais comme ça. Parce qu’en coupe du monde »tout va bien » n’existe pas. La logique ne s’impose jamais. Sauf en demi-finales.

04 juin 2010

Recuerdos del mundial

Ya está, me lanzo. Este blog esta vegetativo desde hace tiempo. El mundial en Suráfrica va a ser la ocasión de despertarlo. Recuerdo, imágenes, anécdotas. Voy a contarles esas pequeñas historias que me interesaron, divirtieron, pasionaron. No necesariamente ligadas al deporte fútbol, nada de técnica o táctica. Más bien esas que están al márgen, que se refieren a la historia, a los pueblos, a la política. O simplemente a los hombres. Si es para saber de los jugadores de hoy, a los equipos en liza, mejor comprarse L'Equipe (o la Gazzeta dello Sport, Marca, Sport, Olé o Meridiano). Pero bueno, la memoria colectiva, en el fútbol, da buenos indicios para las apuestas (legales en Francia desde hace una semana). Las revanchas de los partidos de antaño, las rivalidades deportivas o históricas, son buenos datos.

03 juin 2010

Souvenirs de coupe du monde…

Ça y est, je me lance. Ce blog végète depuis longtemps. La coupe du monde en Afrique du Sud sera l’occasion de le réveiller. Souvenirs, images, anecdotes. Je vais vous raconter ces petites histoires qui m’ont intéressé, amusé, passionné. Pas nécessairement directement liées au sport football, pas de technique ou tactique. Plutôt celles qui sont à la marge, décalées, qui ont peut être trait à l’histoire, aux peuples, aux sociétés, à la politique. Ou tout simplement aux hommes. Pour les joueurs d’aujourd’hui, les équipes en lice, il va falloir acheter L’Equipe. Mais bon, la mémoire collective, dans le foot, donne quelques fois de bons indices pour les paris. Les revanches des matchs d’antan, les rivalités sportives ou historiques, sont autant de bons tuyaux.

30 mai 2010

Euro 2016 a 24 ! De cálculos y árboles

La Copa de Europa de Naciones se jugarà en Francia en el 2016. Será la primera que recibira 24 naciones. El regreso de los "mejores terceros". El mundial de España 82 fue el primero con 24 selecciones (seis grupos de cuatro en la primera vuelta). Una segunda vuelta con cuatro grupos de tres. Chimbisimo ! Italia, Argentina y Brasil estaban en el mismo grupo. En cambio, en México, aparecieron los octavos de final, a vida o muerte. Para calificar a dieciséis equipos tras la primera vuelta (séis grupos de grupo, me siguen ?), habia que encontrar a cuatro "mejores terceros". Un excelente rompecabezas para los chamos de doce años que éramos entonces ! El calendario indicaba los enigmas : el 1o del A contra el tercero de B, C o E, el 1o del B contra el tercero del A, D o F... Imposible de llenar el tablero anes del final de la primera vuelta ! Lápiz en mano, dibujábamos "árboles de probabilidades" para calcular quien podía pasar, con qué resultado. Gana, empata, pierde se abrían cada uno en tres nuevos resultados posibles : gana, empata o pierde, nueve veces, y cada uno tres veces más. Qué importa si Marruecos ponía la sorpresa, era genial !En el 2016, será el regreso de los mejores terceros y, con ellos, seguramente para los chamos/as que nacieron en el siglo XXI, los cálculos y los árboles, con lápiz, Excel con el iPhone.

29 mai 2010

Euro 2016 à 24 ! Les calculs et les arbres

La Coupe d’Europe de Nations se jouera en France en 2016. Ce sera la première qui accueillera 24 nations. Revoilà de nouveau les « meilleurs troisièmes ». La Coupe du Monde de 1982, en Espagne, a été la première à 24 sélections (six poules de quatre au premier tour). Un deuxième tour avec quatre groupes de trois équipes a été organisé. C’était nul. L’Italie, l’Argentine et le Brésil s’étaient affrontées. En revanche, en 1986 au Mexique, on avait relancé les huitièmes de finale, à la vie à la mort. Pour qualifier seize équipes après le premier tour (six poules de quatre, vous suivez ?), il fallait trouver les quatre « meilleurs troisièmes ». Un casse-tête magnifique pour les gamins de douze ans que nous étions ! Le calendrier indiquait déjà les énigmes : le 1er du A face au 3e B, C ou E, le 1er du B face au 3e du A, D ou F… Impossible de remplir le tableau pour la suite, avant la fin du premier tour ! Ça ne nous arrêtait pas. Crayon à la main, on dessinait des « arbres de probabilité » pour calculer qui pouvait passer, et avec quel résultat. Gagné, nul, perdu s’ouvraient chacun sur trois nouveaux résultats possibles : gagné, nul, perdu, neuf fois, et chacun trois fois ensuite. Qu’importe si le Maroc déjouait tous les pronostics, c’était le pied ! En 2016, ce sera le retour des meilleurs troisièmes et, avec eux, certainement pour ceux qui sont nés au XXI siècle, les calculs et les arbres, au crayon, sur Excel ou sur iPhone.

19 avril 2010

Lettre ouverte à l'ami(e) qui voulait savoir ce qui s'était passé le 19 avril 1810

Salut toi !
Ravi que cette histoire du bicentenaire t'intéresse, je vais essayer d'être court, car on pourrait en faire une conférence...
Il s'agit, à mon avis, de la période la plus passionnante de l'histoire de l'Amérique latine. Elle est forcément dans la mémoire collective des peuples (Venezuela, mais aussi les autres), car on nous a matraqués avec toutes ces dates, ces "anecdotes", ces batailles et rébellions tout au long de l'école primaire, collège, lycée. Et puis la quasi totalité des jours fériés non religieux concernent des dates de cette période-là (chacun les siennes, quand même).
Pour planter le décor :
L'émancipation des l'Amérique du Sud envers l'Espagne, a commencé (à quelque chose près, à part quelques tentatives de Miranda un peu avant) en 1810, et notamment ce 19 avril 1810 à Caracas (inutile de dire qu'ils étaient très influencés par les idées de la révolution française, une vingtaine d'années plus tôt). Par la suite, dans tous les pays il y a eu une action forte cette année là, puis des batailles (guerre civile, si on veut), grosso modo entre 1811-12 et 1824-26, avec des proclamation de 1ère République, défaites, nouvelles républiques, etc. La tentative d'union entre plusieurs pays, voulue par Bolivar, ayant échouée ensuite, les pays se sont constitués tels qu'ils sont aujourd'hui à peu près tous vers 1830.
Et le 19 avril ?
En fait, j'aime bien raconter l'histoire de cette journée, d'une part parce que quand j'étais gamin on la jouait à l'école, sous forme de petite pièce de théâtre (enfin, j'ai joué une fois le curé chilien, ce qui était drôle, car j'étais chilien...), et puis d'autre part parce que c'est, encore une fois, un lien avec la France, ou ce qui se passait en France.
Napoléon avait envahi l'Espagne. Il a demis le roi Ferdinand VII, et mis à la place, comme régent, son frère, Joseph Bonaparte -que les espagnols d'Amérique, les créoles, car ils étaient quand même des sujets, appelaient "Pepe Botella" Jojo la Bouteille, car c'était un alcoolo.
C'était l'occasion rêvée pour le premier "putsch" : Les Français venaient à Caracas, pour démettre le gouverneur espagnol, et prendre le contrôle de la "préfecture" (capitanat général). Alors le conseil municipal (cabildo), truffé d'indépendantistes, s'est réuni et a formé la "Junte de défense des droits du roi Ferdinand VII". Le capitaine général espagnol, Vicente Emparan, était évidemment agréablement surpris ! Ils ont expliqué aux français qu'ils ne les acceptaient pas comme chefs. Emparan s'est dit, bon bein, au boulot, je continue à diriger... Mais la Junte lui a dit que lui non plus il ne pouvait pas diriger, puisqu'il était le représentant d'un roi qui n'était plus sur le trône. Offusqué, il s'en est remis au peuple... il a décidé de sortir au balcon de la mairie de Caracas (l'actuelle, je ne sais pas si tu es allée à Caracas, c'est juste sur la place Bolivar) et, comme toute la ville était sur la place, il a demandé aux gens "Voulez-vous que je continue à gouverner ?"... les gens étaient curieux, mais ne comprenaient pas tout ce qui se passait (il n'y avait ni journalistes, ni afp, ni twitter) alors, le petit curé José de Madariaga, placé juste derrière Emaparan, a fait un signe de "non" avec son bras, par dessus la tête du capitaine... évidemment le peuple a répondu : "nooon". "Et bien, si c'est ainsi, je ne veux pas de commandement", a dit celui ci en se retournant avec sa cape. Et voilà comment la Junte resta en place, et commença le travail de séparation d'avec l'Espagne. Un an plus tard, le 5 juillet 1811, jour férié également, on signait la première constitution (acte de l'indépendance).
Enfin voilà, je trouve cette histoire chouette, car il n'y a pas de sang, ce n'est pas une bataille, c'est de la politique, de la ruse et de l'information (ou désinformation).
La vie de Bolivar est très intéressante et retrace un peu tout ça. Mais je préfère celle de Miranda, dont j'ai une bonne bio en espagnol, mais je n'ai rien vu en français. Francisco de Miranda, le précurseur (1750-1812), était bien plus âgé que Bolivar (1783-1830). Fils d'espagnols des Canaries (donc une sorte de Martiniquais en France), a vite compris qu'il n'arriverait à rien car il n'était pas "péninsulaire". Il a ensuite participé à l'indépendance des USA, puis à la révolution française. Général à Valmy (un des trois N°2), son nom est gravé sous l'arc du triomphe. Il a failli être guillotiné (il était girondin je crois), puis partit faire le tour d'Europe pour chercher des fonds pour libérer l'Amérique, ou au moins pour qu'elle change de monarchie. Angleterre, Russie (où il rencontra Catherine II), Italie, etc... bref, ça me dirait bien d'en faire une bédé !

ouh là, je suis long, faut que j'y aille.
il y a une synthèse ici : http://www.herodote.net/histoire/synthese.php?ID=325
mais tu dois certainement en trouver d'autres.

26 mars 2010

Souchon améliore le score de PJB, Hortefeux terrassé... l'Auvergne a changé

Bonjour,
Mais oui, l'Auvergne a changé !
2004 était certes le combat de trop pour VGE, mais c'était aussi la volonté de changer une certaine image de l'Auvergne qu'il incarnait.
L'ampleur de l'écart montre, comme vous le dites, l'adhésion de l'électorat (à quoi ? à une équipe qui a prouvé qu'elle pouvait changer l'image de l'Auvergne, avec des actions fortes).

En 2004 Bonté avait battu Giscard 52,6% à 47,3%, et cela semblait déjà un exploit ; six ans plus tard, Souchon "explose" l'écart et gagne 59,6%-40,3%

Quant aux chiffres, on pourrait souligner également que l'Allier perd un conseiller régional au bénéfice de la Haute-Loire. Non pas que la participation y ait été bien plus forte, mais l'augmentation du nombre d'inscrits (+6600 dans le 43, +1650 pour le 03) a pesé. Donc A75 oui, mais surtout N88, l'axe Yssangeaux-Saint-Etienne notamment.

Basculement conjoncturel ? Non, il faut voir les résultats des régionales et cantonales depuis 1998 pour se rendre compte que retournement a commencé il y a plus de dix ans. En 1998, le conseil régional du Puy-de-Dôme a basculé (Pierre-Joël Bonté, déjà lui), et de l'Allier (Jean-Claude Mairal, PC). Le premier a tenu bon, le second non, perdu dès 2001 par la gauche, il a été récupéré en 2008.
La gauche fait plus que "tenir bon" dans "ses bastions" du Puy-de-Dôme et Allier... elle gagne dans des villes de droite, comme Moulins, Montluçon (dont le maire était la tête de liste de l'Allier !), voire chic banlieue clermontoise (Royat, etc).

En revanche, une analyse sur les résultats en Auvergne ne peut pas oublier qui était la tête de liste de l'UMP dans le Puy-de-Dôme : Brice Hortefeux. Le ministre de l'Intérieur (et donc ministre de tutelle d'Alain Marleix) était prêt à se présenter, mais a finalement jeté l'éponge, face à la débâcle qui s'annonçait. Il a donc envoyé son bras droit au casse-pipe, et celui-ci y est allé à reculons, c'est le moins que l'on puisse dire.
Mais les résultats, à Clermont-Ferrand et ailleurs, doivent être regardés sans oublier que l'ombre d'Hortefeux était absolument partout. Il a brillé par son absence !

Le score dans le Cantal est exceptionnellement bas pour la droite. La percée de la gauche en Haute-Loire, qui avait commencé avec la mairie du Puy-en-Velay par Arlette Arnaud-Landau a connu un frein en 2008 (Laurent Wauquiez a repris la mairie), mais pourrait recommencer bientôt.

Sans doute les cantonales de 2011 vont confirmer ou infirmer ces tendances. Mais mais s'il y a quelques zones de reflux, je crois que la question de basculement conjoncturel ou structurel ne peut se poser que du bout des lèvres... il est vraisemblablement structurel.

14 mars 2009

epale luis, un saludo

 

pequeña pero agradable conversacion con luis sepulveda, en montluçon
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04 novembre 2008

Why you should vote Obama (and why do we care)

Hey american people !
I want you to tell you that I think you should vote Obama. The world need you to vote Obama. Because these eight years have shown us, the rest of the world, how blind can be the Bush government. And how dangerous it is that the most powerfull nation can be when the leaders are so blind, so ignorant, so void.
Iraq, Guantanamo, weather issues, latin american issues... the USA have been leaded by people that have shown that they have no clue about history and civilizations, that they have no respect for human rights, nor for civil rights of other nations.
Things have to change. I don't think Barack Obama is a messiah. But, at least, he has another vision of the rest of the world.
I have a dream...
***I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: "We hold these truths to be self-evident: that all men are created equal."***

I have a dream that one day this nation will consider every other nation as an equal, as a partner.
I have a dream that one day this nation will consider that its influence on the earth weather is as big as it responsability to take care of the rest of the world, of the rest of the human race.
Think about it. Choosing the president of the United States of America is a big responsability. You can not only think about your own tax bill, you have to think about the influence that that choice has on the rest of the world.
On the name of all those that can't vote, I ask you to vote Obama.
Why do we care ? Why do all the rest of citizens of the world, we do have the right to tell you what do we think ? Because ! Look around yourselves ! Because all the Washington decisions have an impact on our lives.
No, we don't have the right to vote. But yes, we do have the right to say what do we think about it. SO please, vote Obama. I dont want to see another video with thousands of american people sending a message... we're sorry world. (see my facebook post)
Thanks, and best regards !
P.

03 octobre 2008

Une femme bourbonnaise au Sénat

Au printemps, j'ai eu l'occasion de mieux découvrir le parcours d'Hubertine Auclert, pionnière de la lutte féministe et originaire de l'Allier. Surtout durant une rencontre avec Sylvie Ulrich, qui avait reçu la Légion d'honneur et dont je devais écrire le portrait (vous pouvez le lire en cliquant ici, Sylvie Ulrich, digne héritière d'Hubertine Auclert).
Puis un peu plus tard, dans La Semaine aussi, début juillet, on a publié un excellent portrait d'Hubertine Auclert, signé Valérie Mazerolle (pas en ligne sur le site de l'hebdomadaire bourbonnais).
Je pense que la victoire aux sénatoriales de Mireille Schurch, au delà des considérations politiques, est un pas en avant pour les femmes politiques de l'Allier, et de l'Auvergne.
C'est la première fois qu'une femme de l'Allier est élue parlementaire. On le dit rapidement non ? Cela veut dire : jamais, en deux siècles d'histoire, ce département n'avait hissé une femme à un poste de représentativité nationale. Surprenant ? Il y a encore en France une vingtaine de départements dans ce cas. Vingt départements (1 sur 5) n'ont jamais élu de femme à la représentation nationale. Ahurissant !
Je ne veux pas dire par là qu'il faut élire des femmes seulement parce qu'elles sont femmes. Mais il faut absolument que le travail politique de nombreuses élues locales soit reconnu à sa juste valeur. Les décideurs parisiens gagneraient à écouter ces élues de terrain, ces personnes qui apportent une vision différente. Et qu'on ne se raconte pas d'histoires, il y a un blocage (psychologique? mysogine? générationnel?) évident de la part des élus, des hommes politiques, pour donner une chance à leurs paires. Il faut vivre avec son temps ! Nous avons besoin de diversité dans la classe politique, autant de féminiser que de "colorier" (cf. où est l'obama français ?)
Enfin, voilà, on peut être contents que l'Ain (01) ait élu une sénatrice (UMP, Sylvie Goy-Chavent), la Corrèze (PS, Bernadette Bourzaï, déjà député européenne), et puis la maire de Lignerolles (PC).
Pour Mireille Schurch, je dirais qu'elle aussi est une digne héritière d'Hubertine Auclert (qui est née d'ailleurs dans le bassin montluçonnais). Son engagement politique ne date pas d'hier, et je suis certain qu'Hubertine Auclert, dans sa tombe au Père Lachaise, se souvient des phrases prononcées le jour de son enterrement, et se réjouit...
Pour la route, une petite vidéo d'archives