Aujourd’hui jouent l’Italie, le Cameroun, le Paraguay, les Pays-Bas. Difficile de choisir. Le souvenir le plus ancien, c’est l’Italie, bien-sûr. En 1982, je grandissais dans une ville du sud du Venezuela, Ciudad Guayana, ville industrielle à laquelle j’étais arrivée cinq ans plus tôt. Les usines de l’acier et l’aluminium avaient été nationalisées quelques années auparavant, et la main d’œuvre arrivait en masse. Les quartiers d’aujourd’hui n’étaient pas encore construits, les maisons poussaient comme des champignons, plusieurs pâtés de maisons en même temps. En face de chez nous il y avait des terrains vagues, avec les rues et les bordures de trottoirs déjà construits, en attendant les habitations.
Nous avions une télé en « couleur » : sa carapace était orange, mais l’image en noir et blanc. C’est là que j’ai vu ma première coupe du monde. Pourtant, mes souvenirs sont bien en couleurs, celles des équipes dans l’album panini. Le Chili de mes parents tristement éliminé (trois défaites, face à l’Algérie, l’Allemagne et l’Autriche), le Venezuela ne songeant pas encore à être qualifié, le Liban de mes ancêtres paternels ne participant peut être même pas aux éliminatoires, il me restait l’Italie de mes ancêtres maternels, même si je n’étais pas encore un supporter en herbe. Ça tombait bien, face au Brésil, le buteur italien, muet au premier tour (trois nuls, face à la Pologne, le Cameroun et le Pérou !), s’est réveillé au second : victoire italienne face au Brésil de Socrates, Zico, Falcao et Toninho Cerezo, 3-2, trois but de Paolo Rossi ! En demi-finales, il était encore le héros, marquant les deux buts dans la victoire 2-0 face à la Pologne. J’ai vite appris que le diminutif de Paolo Rossi était « Pablito », comme moi. Cela me suffisait pour supporter à fond les azzurri, en finale contre l’Allemagne.
Victoire, 3-1. Après le match, sur nos vélos –à mon frère et à moi- mon père a attaché une antenne, et arboré un petit drapeau italien. On a fait de nombreux tours dans les rues du quartier, jouant de la sonnette sans cesse, pour fêter la troisième victoire en coupe du monde de l’Italie. Paolo Rossi y a marqué un but, il a fini meilleur buteur.
14 juin 2010
Mi bicicleta con la bandera de Italia
Hoy juegan Italia, Camerún, Paraguay y Holanda. Difícil de elegir. El recuerdo mas antiguo es Italia, por supuesto. En 1982, yo crecía en una ciudad del sur de Venezuela, Ciudad Guayana, ciudad industrial a la que había llegado cinco años antes. Las empresas del acero y del aluminio habían sido nacionalizadas unos años atrás y la mano de obra llegaba en masa. Las urbanizaciones de hoy todavía no existían, las casas brotaban como hongos, varias cuadras a la vez. Frente a mi casa había terrenos baldíos, con las calles y los bordes de las aceras ya construidos, esperando por las habitaciones.
Nosotros teníamos una televisión de "color" : su carapaza era anaranjada, pero la imágen en blanco y negro. Ahí es que vi mi primer mundial. Sin embargo, mis recuerdos si son en colores, los de los equipos en el album de barajitas Panini.
El Chile de mis padres tristemente eliminado (tres derrotas, frente a Argelia, Alemania y Austria), Venezuela ni soñando aún con una clasificación, el Líbano de mis ancestros paternos quizás sin ni siquiera participar en las eliminatorias, no me quedaba más que la Italia de mis ancestros maternos, aún sin ser ni un pichón de fanático. Va que chuta, frente a Brasil, el goleador italiano, mudo en la primera ronda (tres empates frente a Polonia, Camerún y Perú !), se despertó en la segunda : victoria italaina frente al Brasil de Socrates, Zico, Falcao y Toninho Cerezo, 3-2, tres goles de Paolo Rossi ! En semi-finales era de nuevo el héroe, marcando los dos goles de la victoria 2-0 frente a Polonia. Pronto supe que el diminutivo de Paolo Rossi era « Pablito », como yo. Eso me bastaba para apoyar a fondo los azzurri, en la final contra Alemania.
Victria, 3-1. Después del partido, en nuestras bicicletas -la de mi hermano y la mía- mi padre instaló una antena ornada con una banderita italiana. Dimos muchas vueltas por las calles de nuestra urbanización, Villa Africana, dándole a la bocina sin cesar, para festejar la tercera victoria mundial de Italia. Paolo Rossi marcó un gol, y terminó como máximo goleador.
Nosotros teníamos una televisión de "color" : su carapaza era anaranjada, pero la imágen en blanco y negro. Ahí es que vi mi primer mundial. Sin embargo, mis recuerdos si son en colores, los de los equipos en el album de barajitas Panini.
El Chile de mis padres tristemente eliminado (tres derrotas, frente a Argelia, Alemania y Austria), Venezuela ni soñando aún con una clasificación, el Líbano de mis ancestros paternos quizás sin ni siquiera participar en las eliminatorias, no me quedaba más que la Italia de mis ancestros maternos, aún sin ser ni un pichón de fanático. Va que chuta, frente a Brasil, el goleador italiano, mudo en la primera ronda (tres empates frente a Polonia, Camerún y Perú !), se despertó en la segunda : victoria italaina frente al Brasil de Socrates, Zico, Falcao y Toninho Cerezo, 3-2, tres goles de Paolo Rossi ! En semi-finales era de nuevo el héroe, marcando los dos goles de la victoria 2-0 frente a Polonia. Pronto supe que el diminutivo de Paolo Rossi era « Pablito », como yo. Eso me bastaba para apoyar a fondo los azzurri, en la final contra Alemania.
Victria, 3-1. Después del partido, en nuestras bicicletas -la de mi hermano y la mía- mi padre instaló una antena ornada con una banderita italiana. Dimos muchas vueltas por las calles de nuestra urbanización, Villa Africana, dándole a la bocina sin cesar, para festejar la tercera victoria mundial de Italia. Paolo Rossi marcó un gol, y terminó como máximo goleador.
13 juin 2010
L’ex-Yougoslavie jouait aujourd’hui
Jugoslavija. Quand on était petits, et qu’on voyait ce nom sur l’écusson d’un des pays qui allait jouer la coupe du monde de 1982, on ne pouvait s’empêcher de penser à « Jugo », qui en espagnol, veut dire jus, comme jus de fruit, et à faire les jeux de mots qui vont avec.
La Yougoslavie a toujours été un grand pays de football. Demi-finaliste en 1930, plusieurs fois quart-finaliste, dont la dernière en 1990, éliminée aux tirs-au-but par l’Argentine du gardien Sergio Goycoechea et Diego Maradona, qui s’est fait arrêter son tir au but, deux fois finaliste de l’Euro, dans les années 60.
Avec un match de la Slovénie (face à l’Algérie) et un autre de la Serbie (face au Ghana), c’est clair, la Yougoslavie qui aurait pu jouer aujourd’hui. Pays de football comme peu d’autres, la guerre a divisé ses peuples et depuis (sauf en 1994, encore en plein conflit) ils ont participé aux coupes du monde avec deux équipes. « Yougoslavie » (alors que la Bosnie était déjà indépendante) et Croatie en 1998, Slovénie et Croatie en 2002, Croatie et Serbie en 2006, Serbie et Slovénie en 2010 (ils ont failli être trois, la Bosnie étant éliminée en barrages).
Alors l’article fiction du courrier des Balkans, la Yougoslavie championne du monde, n’est pas si difficile que ça à imaginer : Football : La Yougoslavie championne du monde 2010 !
La Yougoslavie a toujours été un grand pays de football. Demi-finaliste en 1930, plusieurs fois quart-finaliste, dont la dernière en 1990, éliminée aux tirs-au-but par l’Argentine du gardien Sergio Goycoechea et Diego Maradona, qui s’est fait arrêter son tir au but, deux fois finaliste de l’Euro, dans les années 60.
Avec un match de la Slovénie (face à l’Algérie) et un autre de la Serbie (face au Ghana), c’est clair, la Yougoslavie qui aurait pu jouer aujourd’hui. Pays de football comme peu d’autres, la guerre a divisé ses peuples et depuis (sauf en 1994, encore en plein conflit) ils ont participé aux coupes du monde avec deux équipes. « Yougoslavie » (alors que la Bosnie était déjà indépendante) et Croatie en 1998, Slovénie et Croatie en 2002, Croatie et Serbie en 2006, Serbie et Slovénie en 2010 (ils ont failli être trois, la Bosnie étant éliminée en barrages).
Alors l’article fiction du courrier des Balkans, la Yougoslavie championne du monde, n’est pas si difficile que ça à imaginer : Football : La Yougoslavie championne du monde 2010 !
Libellés :
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Yugoslavia jugaba hoy
Jugoslavija. Cuando éramos carajitos, y que veíamos ese nombre en el emblema de uno de los países que iba a jugar el mundial de 1982, no podíamos evitar de pensar a «Jugo», como jugo de fruta, y a hacer los juegos de palabras que se imponen.
Yugoslavia siempre fue un gran país de fútbol. Semi-finalista en 1930, varias veces cuarto-finalista, la última vez en 1990, eliminada en la tanda de penales por la Argentina del arquero Sergio Goicoechea y Diego Maradona, a quien le atajaron el penalty; dos veces finalista de la Eurocopa, en los años 60.
Con un partido de Eslovenia (frente a Argelia) y otro de Serbia (frente a Ghana), está claro, Yugoslavia habría podido jugar hoy. País de fútbol como pocos, la guerra dividió a los pueblos y desde entonces (salvo en el 94, en pleno conflicto) han participado en los mundiales con dos equipos. « Yugoslavia » (aunque Bosnia ya era independiente) y Croacia en el 98, Eslovenia y Croacia en el 2002, Croacia y Serbia en el 2006, Serbia y Eslovenia en el 2010 (y casi fueron tres, Bosnia fue eliminada en la repesca).
Asi que este artículo de ficció del Correo de los Balcanes (en francés), Yugoslavia campeón mundial, no es tan difícil de imaginar : Football : La Yougoslavie championne du monde 2010 !
Yugoslavia siempre fue un gran país de fútbol. Semi-finalista en 1930, varias veces cuarto-finalista, la última vez en 1990, eliminada en la tanda de penales por la Argentina del arquero Sergio Goicoechea y Diego Maradona, a quien le atajaron el penalty; dos veces finalista de la Eurocopa, en los años 60.
Con un partido de Eslovenia (frente a Argelia) y otro de Serbia (frente a Ghana), está claro, Yugoslavia habría podido jugar hoy. País de fútbol como pocos, la guerra dividió a los pueblos y desde entonces (salvo en el 94, en pleno conflicto) han participado en los mundiales con dos equipos. « Yugoslavia » (aunque Bosnia ya era independiente) y Croacia en el 98, Eslovenia y Croacia en el 2002, Croacia y Serbia en el 2006, Serbia y Eslovenia en el 2010 (y casi fueron tres, Bosnia fue eliminada en la repesca).
Asi que este artículo de ficció del Correo de los Balcanes (en francés), Yugoslavia campeón mundial, no es tan difícil de imaginar : Football : La Yougoslavie championne du monde 2010 !
12 juin 2010
L’Argentine, souvenir d’un baptême allemand
Certes, ce n’est pas un souvenir d’enfance. C’est même plutôt frais. Le premier match de coupe du monde –et le seul d’ailleurs- que j’ai vu au stade, en vrai, c’était il y a quatre ans. Le premier match de l’Argentine dans son groupe, face à la Côte d’Ivoire de Didier Drogba, à Hambourg. Alors que pour son entrée en lice l’Albiceleste joue encore une équipe africaine, le Nigéria, je ne pouvais pas ne pas revenir sur cette épopée en Allemagne.
Pourquoi l’Argentine ? Maradona, Boca Juniors, Buenos Aires… C’était l’Argentine et non le Brésil qui a fait rêver les adolescents des années 80. La victoire en finale face à l’Allemagne à Mexico en 1986, la défaite à Rome encore face à l’Allemagne en 1990. Ironie du sort, c’était en Allemagne que j’allais vivre mon premier mondial, même si ce ne fut qu’un voyage éclair. Et l’Argentine jouait avec le successeur de Maradona à Boca, Juan Román Riquelme.
Le train entre Paris, Bruxelles et Cologne était un train normal. Mais les trains entre Cologne et Hambourg étaient des trains en fête, polychromes. Des supporters venus des quatre coins du monde animaient les deux étages. Les Trinidadiens chantaient en rouge, les Suédois rigolaient en jaune et bleu, quelques Polonais en rouge et blanc prenaient des photos ici ou là, des Néerlandais coloraient d’orange les quais de gares, les Italiens bleu azzurri parlaient fort dans le métro. J’ai rencontré dans une cabine du wagon des Argentins, pour faire la route ensemble vers le stade. L’un venait de Buenos Aires, avec sa fille. Deux ans d’économies et de préparation du voyage. L’autre vivait en Allemagne, son frère allait venir quelques jours après. On s’est pris en photo, on s’est perdus de vue. Après le match (gagné 2-1 par l’Argentine), la bière coulait à flot dans le quartier à terrasses d’Hambourg. Un baptême à la bière allemande.
PS : L'Argentine avait déjà joué le Nigeria, en 1994, avec Maradona sur le terrain et des buts de Claudio Pol Caniggia... souvenirs...
Pourquoi l’Argentine ? Maradona, Boca Juniors, Buenos Aires… C’était l’Argentine et non le Brésil qui a fait rêver les adolescents des années 80. La victoire en finale face à l’Allemagne à Mexico en 1986, la défaite à Rome encore face à l’Allemagne en 1990. Ironie du sort, c’était en Allemagne que j’allais vivre mon premier mondial, même si ce ne fut qu’un voyage éclair. Et l’Argentine jouait avec le successeur de Maradona à Boca, Juan Román Riquelme.
Le train entre Paris, Bruxelles et Cologne était un train normal. Mais les trains entre Cologne et Hambourg étaient des trains en fête, polychromes. Des supporters venus des quatre coins du monde animaient les deux étages. Les Trinidadiens chantaient en rouge, les Suédois rigolaient en jaune et bleu, quelques Polonais en rouge et blanc prenaient des photos ici ou là, des Néerlandais coloraient d’orange les quais de gares, les Italiens bleu azzurri parlaient fort dans le métro. J’ai rencontré dans une cabine du wagon des Argentins, pour faire la route ensemble vers le stade. L’un venait de Buenos Aires, avec sa fille. Deux ans d’économies et de préparation du voyage. L’autre vivait en Allemagne, son frère allait venir quelques jours après. On s’est pris en photo, on s’est perdus de vue. Après le match (gagné 2-1 par l’Argentine), la bière coulait à flot dans le quartier à terrasses d’Hambourg. Un baptême à la bière allemande.
PS : L'Argentine avait déjà joué le Nigeria, en 1994, avec Maradona sur le terrain et des buts de Claudio Pol Caniggia... souvenirs...
Argentina, recuerdos de un bautizo alemán
Bueno, no es un recuerdo de infancia propiamente dicho. Incluso está aún bastante fresco. El primer partido mundialista -y el único además- aue he podido evr en el estadio, de verdad verdad, fue hace cuatro años. El primer partido de Argentina en su grupo, frente a la Costa de Marfil de Didier Drogba, en Hamburgo. Como la primera aparición de la Albiceleste es de nuevo contra un equipo africano, Nigeria, no podía dejar de recordar la epopeya en Alemania.
Por qué fui a ver a Argentina ? Maradona, Boca, Buenos Aires. Era Argentina y no Brasil la que llenaba los sueños de los adolescentes de los 80. La victoria frente a Alemania en el 86, la derrota de nuevo frente a Alemania en el 90. Ironía de la historia, es en Alemania que fui a vivir mi primer mundial, aunque fue un viaje relámpago, de 48 horas. Y Argentina jugaba con el sucesor de Maradona en Boca, Juan Román Riquelme.
El tren entre París, Bruselas y Colonia era un tren normal. Pero los trenes entre Colonia y Hamburgo eran trenes enrumbados, de fiesta, policromos. Fanáticos venidos de todos los rincones del globo animaban los dos niveles. Los trinitarios cantaban en rojo, los suecos se reían en almarillo y azul, algunos polacos en rojiblanco sacaban fotos por aqui y por allá, los holandeses coloreaban de anaranjado los andenes de las estaciones, los italianos de zaul azzurro gritaban en el metro. En una cabina del vagón me encontré a unos argentinos, para hacer ruta juntos al estadio. Uno venía de Buenos Aires, con su hija. Dos años de ahorros y de preparación del viaje. El otro vivía en Alemania, su hermano iba a venir unos días después. Nos sacamos una foto, nos perdimos de vista. Después del aprtido (que ganó Argentina 2-1), la cerveza rebosaba en el barrio de bares y terrazas de Hamburgo. Un bautizo con cerveza alemana.
PS : Argentina ya había jugado con Nigeria, en 1994, con Maradona en el terreno y goles de Claudio Pol Caniggia... recuerdos...
Por qué fui a ver a Argentina ? Maradona, Boca, Buenos Aires. Era Argentina y no Brasil la que llenaba los sueños de los adolescentes de los 80. La victoria frente a Alemania en el 86, la derrota de nuevo frente a Alemania en el 90. Ironía de la historia, es en Alemania que fui a vivir mi primer mundial, aunque fue un viaje relámpago, de 48 horas. Y Argentina jugaba con el sucesor de Maradona en Boca, Juan Román Riquelme.
El tren entre París, Bruselas y Colonia era un tren normal. Pero los trenes entre Colonia y Hamburgo eran trenes enrumbados, de fiesta, policromos. Fanáticos venidos de todos los rincones del globo animaban los dos niveles. Los trinitarios cantaban en rojo, los suecos se reían en almarillo y azul, algunos polacos en rojiblanco sacaban fotos por aqui y por allá, los holandeses coloreaban de anaranjado los andenes de las estaciones, los italianos de zaul azzurro gritaban en el metro. En una cabina del vagón me encontré a unos argentinos, para hacer ruta juntos al estadio. Uno venía de Buenos Aires, con su hija. Dos años de ahorros y de preparación del viaje. El otro vivía en Alemania, su hermano iba a venir unos días después. Nos sacamos una foto, nos perdimos de vista. Después del aprtido (que ganó Argentina 2-1), la cerveza rebosaba en el barrio de bares y terrazas de Hamburgo. Un bautizo con cerveza alemana.
PS : Argentina ya había jugado con Nigeria, en 1994, con Maradona en el terreno y goles de Claudio Pol Caniggia... recuerdos...
11 juin 2010
Uruguay, mon cadeau d’anniversaire
Pour l’Afrique Sud et le Mexique je raconterai quelque chose plus tard. Premier match de la France, face à l’Uruguay. L’Uruguay est un pays que j’aime beaucoup. Dans mon imaginaire c’est un pays de mélancolie, grands écrivains et football. Horacio Quiroga, Mario Benedetti, Eduardo Galeano. Journaliste et auteur de Las venas abiertas de América Latina, Galeano a également commis l’un de meilleurs ouvrages sur le football Fútbol a sol y sombra, je vous le conseille.
Mes souvenirs de football commencent presque avec un uruguayen… un photographe uruguayen installé à Puerto Ordaz, la ville où j’ai grandi au Venezuela, était l’entraîneur de la première équipe dans laquelle j’ai joué, Universitario de Guayana, un club bleu, monté par des exilés péruviens. Et l’autre Pablo de l’équipe était uruguayen.
Mais l’Uruguay est aussi l’équipe qui prend la dernière place qualificative de l’Amérique du Sud pour la Coupe du Monde, empêchant ainsi le Venezuela d’atteindre son premier mondial. Donc, j’aime pas l’Uruguay. Le Venezuela, pour ceux qui ne le savaient pas, était considéré le « cendrillon » de l’Amérique du Sud, l’équipe qui en battait personne. Mais le renouveau du football vénézuélien a commencé quand Richard Paez a pris la sélection en main et lui a redonné un esprit de vainqueur. Une date est même considérée comme symbolique : le 14 août 2001. Ce jour-là, en match des éliminatoires pour le mondial 2002, la Vinotinto a battu la Celeste 2-0. On raconte que l’orgueil des Uruguayens était à ce point atteint qu’un des joueurs en a vomi en rentrant au vestiaire. Je pense que c’était Alvaro Recoba, alors joueur à l’Inter. Plus tard, les vénézuéliens gagneront même au Centenario, l’antre de Montevideo (3-0, en mars 2004). Alors, quand l’Uruguay perd, je me souviens de ce cadeau d’anniversaire.
Mes souvenirs de football commencent presque avec un uruguayen… un photographe uruguayen installé à Puerto Ordaz, la ville où j’ai grandi au Venezuela, était l’entraîneur de la première équipe dans laquelle j’ai joué, Universitario de Guayana, un club bleu, monté par des exilés péruviens. Et l’autre Pablo de l’équipe était uruguayen.
Mais l’Uruguay est aussi l’équipe qui prend la dernière place qualificative de l’Amérique du Sud pour la Coupe du Monde, empêchant ainsi le Venezuela d’atteindre son premier mondial. Donc, j’aime pas l’Uruguay. Le Venezuela, pour ceux qui ne le savaient pas, était considéré le « cendrillon » de l’Amérique du Sud, l’équipe qui en battait personne. Mais le renouveau du football vénézuélien a commencé quand Richard Paez a pris la sélection en main et lui a redonné un esprit de vainqueur. Une date est même considérée comme symbolique : le 14 août 2001. Ce jour-là, en match des éliminatoires pour le mondial 2002, la Vinotinto a battu la Celeste 2-0. On raconte que l’orgueil des Uruguayens était à ce point atteint qu’un des joueurs en a vomi en rentrant au vestiaire. Je pense que c’était Alvaro Recoba, alors joueur à l’Inter. Plus tard, les vénézuéliens gagneront même au Centenario, l’antre de Montevideo (3-0, en mars 2004). Alors, quand l’Uruguay perd, je me souviens de ce cadeau d’anniversaire.
Uruguay, mi regalo de cumpleaños
De Suráfrica y de México contaré algo más tarde. Primer partido de Francia, frente a Uruguay. Uruguay es un país que aprecio bastante. En mi imaginario es un país de melancolía, grandes escritores y fútbol. Horacio Quiroga, Mario Benedetti, Eduardo Galeano. Periodista y autor de Las venas abiertas de América Latina, Galeano cometió uno de los mejores libros sobre el balompié Fútbol a sol y sombra, se los recomiendo.
Mis recuerdos de fútbol empizan casi con un uruguayo, un fotógrafo uruguayo instaldo en Puerto Ordaz, la ciudad donde crecí, era el entrenador del primer equipo en el que jugué, Universitario de Guayana, un club azul, montado por exiliados peruanos.
Pero Uruguay es también el equipo que se llevó el último billete calificativo de Suramérica para el mundial, impidiendo asi a Venezuela de viajar a su primer mundial. Por lo tanto, no quiero a Uruguay. Venezuela era considerada la "cenicienta" de Suramérica, el equipo que no le ganaba a nadie. Pero el reancimiento del fútbol venezolano empezó cuando Richard Páez tomó la selección en mano y le inculcó un espíritu vencedor. Una fecha es considerada simbólica : el 14 de agosto del 2001. Ese día, en partido de las eliminatorias para el mundial 2002, la Vinotinto derrotó a la celeste 2-0. Cuentan que el orgullo de los urugayos estaba tan destrozado que un jugador vomitó al regresar al vestuario. Creo que fué Alvaro Recoba, entonces jugador del Inter. Más tarde, los venezolanos ganarían incluso en el Centenario, el antro de Montevideo (3-0, en mars 2004). Así que, cuando Uruguay pierde, me acuerdo de ese regalo de cumpleaños.
Mis recuerdos de fútbol empizan casi con un uruguayo, un fotógrafo uruguayo instaldo en Puerto Ordaz, la ciudad donde crecí, era el entrenador del primer equipo en el que jugué, Universitario de Guayana, un club azul, montado por exiliados peruanos.
Pero Uruguay es también el equipo que se llevó el último billete calificativo de Suramérica para el mundial, impidiendo asi a Venezuela de viajar a su primer mundial. Por lo tanto, no quiero a Uruguay. Venezuela era considerada la "cenicienta" de Suramérica, el equipo que no le ganaba a nadie. Pero el reancimiento del fútbol venezolano empezó cuando Richard Páez tomó la selección en mano y le inculcó un espíritu vencedor. Una fecha es considerada simbólica : el 14 de agosto del 2001. Ese día, en partido de las eliminatorias para el mundial 2002, la Vinotinto derrotó a la celeste 2-0. Cuentan que el orgullo de los urugayos estaba tan destrozado que un jugador vomitó al regresar al vestuario. Creo que fué Alvaro Recoba, entonces jugador del Inter. Más tarde, los venezolanos ganarían incluso en el Centenario, el antro de Montevideo (3-0, en mars 2004). Así que, cuando Uruguay pierde, me acuerdo de ese regalo de cumpleaños.
10 juin 2010
Nos robaron los partidos inaugurales !
Tumbar al camepón en título en el partido inaugural. El sueño ! Apenas el sorteo realizado, esos equipos tenían una misón, un destino. Vencer al campeón del mundil precedente, frente a millones de telespectadores. Si ganaban, magnífico. Si no, qué importa, nadia te puede regañar por perder contra el campeón mundial. Ese partido daba el tono. Todo era posible. En el 82, el primer mundial que ví, Bélgica aplastó a Argentina 1-0.En 1986, Bulgaria le complicaba las cosas a Italia, 0-0. En el 90, espectacular, Camerún ponía de rodillas a la Argentina de Maradona y Caniggia, el calvario de Diego empezaba. En el 2002, Senegal reeditaba la hazaña frente a una Francia vanidosa y soberbia. A Brasil le costó bastante frente a Escocia en el 98 (2-1, autogol escocés en el minuto 73). Incluso Alemania, que pensábamos iba a aplastar a Bolivia, en su primera participación, se contentó de un 1-0 con Etcheverry expulsado. Me pongo a ver los archivos, en el 78 Alemania no le pudo ganar a la Polonia de Gregorz Lato, el goleador calvo ; en el 74 Brasil empató con Yugoslavia. Enfin, eran terribles esos partidos inaugurales !
La presión este 11 de junio estará más sobre los Bafana Bafana que sobre los mexicanos. Y más sobre los franceses que sobre los uruguayos. Qué lástima, me habría gustado ver a Paraguay ganarle a Italia.
La presión este 11 de junio estará más sobre los Bafana Bafana que sobre los mexicanos. Y más sobre los franceses que sobre los uruguayos. Qué lástima, me habría gustado ver a Paraguay ganarle a Italia.
Ils nous ont volé les matchs d’ouverture !
Mettre le champion du monde au tapis lors du match d’ouverture. Le rêve ! Dès que le tirage au sort était réalisé, ces équipes avaient une mission, un destin. Battre le champion sortant, face à des millions de téléspectateurs. Si ça passait, le pied. Si ça cassait, tant pis, personne ne peut vous tenir rigueur de perdre contre le sortant. Ça donnait le ton. Tout était possible. En 1982, la première coupe du monde que j’aie vue, la Belgique terrassait l’Argentine 1-0. En 1986, la Bulgarie compliquait les choses pour l’Italie, 0-0. En 1990, spectaculaire, le Cameroun faisait plier l’Argentine de Maradona et Caniggia 1-0, le calvaire de Diego commençait. En 2002, le Sénégal rééditait l’exploit, 1-0 face à la France, vaniteuse et suffisante. Le Brésil avait eu beaucoup de mal face à l'Écosse en 1998 (2-1, but contre son camp d’un écossais, à la 73e). Même l’Allemagne… on la voyait écraser la Bolivie, pour sa première participation, et ce ne fut qu’un simple 1-0, avec Etcheverry expulsé. Je remonte les archives, en 78 l’Allemagne n’avait pu battre la Pologne de Gregorz Lato, le buteur chauve ; en 74 le Brésil avait fait match nul contre la Yougoslavie. Bref, c’étaient des matchs terribles ces matchs d’ouverture !
La pression ce vendredi 11 juin sera plus sur les Bafana Bafana que sur les Mexicains. Puis plus aussi sur les Français que sur les Uruguayens. Dommage, j’aurais bien aimé voir le Paraguay battre l’Italie.
La pression ce vendredi 11 juin sera plus sur les Bafana Bafana que sur les Mexicains. Puis plus aussi sur les Français que sur les Uruguayens. Dommage, j’aurais bien aimé voir le Paraguay battre l’Italie.
08 juin 2010
Si todo va bien...
No paran de preguntarme quién, en mi opinión, va a ganr el mundial. Imposible !Desde el 82, sólo Francia se invitó al grupo cerradísimo de naciones que acaparan las finales : Argentina, Brasil, Alemania e Italia. Por qué ellos lo logran siempre y no los otros ? Qué hace que, en un momento dado, « impossible is nothing » ? Qué hace voltearse la sartén ? No lo sé. Puede ser una cuestión de cultura. En esos países el fútbol corre por las venas, se respira en las ciudades, forma parte de la estrúctura social. Y luego está la cultura de la victoria, la costumbre de ganar. Esa cosita que le ha faltado a España, a Hungría, a Holanda.
Entonces, cómo va a ser este mundial, si todo va bien ? Agarre el calendario del mundial surafricano, saque a los mejore en el primer lugar, hágalos ganar los octavos. Vealos ganar en cuarto a fuerza de historia, de las victorias de antaño. Eso da una semi-final Francia-Brasil y la otra España-Argentina, o al revés. Eso es lo que no va a pasar. Porque nunca es así. Porque en un mundial "todo va bien" no existe. La lógica no se impone jamás. Excepto en semi-finales.
Entonces, cómo va a ser este mundial, si todo va bien ? Agarre el calendario del mundial surafricano, saque a los mejore en el primer lugar, hágalos ganar los octavos. Vealos ganar en cuarto a fuerza de historia, de las victorias de antaño. Eso da una semi-final Francia-Brasil y la otra España-Argentina, o al revés. Eso es lo que no va a pasar. Porque nunca es así. Porque en un mundial "todo va bien" no existe. La lógica no se impone jamás. Excepto en semi-finales.
07 juin 2010
Si tout va bien…
On n’arrête pas de me demander qui, à mon avis, va gagner la coupe du monde. Impossible à savoir ! Depuis 1982, seule la France s’est invitée dans le groupe fermé de nations qui « trustaient » les finales : Argentine, Brésil, Allemagne, Italie. Pourquoi ils y arrivent tout le temps et pas les autres ? Qu’est-ce qui fait que, à un moment, « impossible is nothing » ? Quel déclic fait pencher la balance ? Je n’en sais rien. Ça tient peut être à la culture. Dans ces pays le football coule dans les veines, se respire dans les villes, fait partie de la structure sociale. Et puis il y a la culture de la gagne, l’habitude de vaincre. Le petit plus qui a manqué à l’Espagne, à la Hongrie, aux Pays-Bas.
Alors, comment ça va se passer, si tout va bien ? Prenez le calendrier du mondial sud-africain, sortez les plus forts à la première place, faites les gagner les huitièmes. Voyez-les gagner les quarts par la force de leur histoire, des victoires d’antan. Ça vous donne une demi-finale France-Brésil et une autre Espagne-Argentine. En finale, Brésil-Espagne et petite finale France-Argentine, ou à l’envers. Voilà ce qui ne va pas se passer. Parce que ça ne se passe jamais comme ça. Parce qu’en coupe du monde »tout va bien » n’existe pas. La logique ne s’impose jamais. Sauf en demi-finales.
Alors, comment ça va se passer, si tout va bien ? Prenez le calendrier du mondial sud-africain, sortez les plus forts à la première place, faites les gagner les huitièmes. Voyez-les gagner les quarts par la force de leur histoire, des victoires d’antan. Ça vous donne une demi-finale France-Brésil et une autre Espagne-Argentine. En finale, Brésil-Espagne et petite finale France-Argentine, ou à l’envers. Voilà ce qui ne va pas se passer. Parce que ça ne se passe jamais comme ça. Parce qu’en coupe du monde »tout va bien » n’existe pas. La logique ne s’impose jamais. Sauf en demi-finales.
04 juin 2010
Recuerdos del mundial
Ya está, me lanzo. Este blog esta vegetativo desde hace tiempo. El mundial en Suráfrica va a ser la ocasión de despertarlo. Recuerdo, imágenes, anécdotas. Voy a contarles esas pequeñas historias que me interesaron, divirtieron, pasionaron. No necesariamente ligadas al deporte fútbol, nada de técnica o táctica. Más bien esas que están al márgen, que se refieren a la historia, a los pueblos, a la política. O simplemente a los hombres. Si es para saber de los jugadores de hoy, a los equipos en liza, mejor comprarse L'Equipe (o la Gazzeta dello Sport, Marca, Sport, Olé o Meridiano). Pero bueno, la memoria colectiva, en el fútbol, da buenos indicios para las apuestas (legales en Francia desde hace una semana). Las revanchas de los partidos de antaño, las rivalidades deportivas o históricas, son buenos datos.
03 juin 2010
Souvenirs de coupe du monde…
Ça y est, je me lance. Ce blog végète depuis longtemps. La coupe du monde en Afrique du Sud sera l’occasion de le réveiller. Souvenirs, images, anecdotes. Je vais vous raconter ces petites histoires qui m’ont intéressé, amusé, passionné. Pas nécessairement directement liées au sport football, pas de technique ou tactique. Plutôt celles qui sont à la marge, décalées, qui ont peut être trait à l’histoire, aux peuples, aux sociétés, à la politique. Ou tout simplement aux hommes. Pour les joueurs d’aujourd’hui, les équipes en lice, il va falloir acheter L’Equipe. Mais bon, la mémoire collective, dans le foot, donne quelques fois de bons indices pour les paris. Les revanches des matchs d’antan, les rivalités sportives ou historiques, sont autant de bons tuyaux.
30 mai 2010
Euro 2016 a 24 ! De cálculos y árboles
La Copa de Europa de Naciones se jugarà en Francia en el 2016. Será la primera que recibira 24 naciones. El regreso de los "mejores terceros". El mundial de España 82 fue el primero con 24 selecciones (seis grupos de cuatro en la primera vuelta). Una segunda vuelta con cuatro grupos de tres. Chimbisimo ! Italia, Argentina y Brasil estaban en el mismo grupo. En cambio, en México, aparecieron los octavos de final, a vida o muerte. Para calificar a dieciséis equipos tras la primera vuelta (séis grupos de grupo, me siguen ?), habia que encontrar a cuatro "mejores terceros". Un excelente rompecabezas para los chamos de doce años que éramos entonces ! El calendario indicaba los enigmas : el 1o del A contra el tercero de B, C o E, el 1o del B contra el tercero del A, D o F... Imposible de llenar el tablero anes del final de la primera vuelta ! Lápiz en mano, dibujábamos "árboles de probabilidades" para calcular quien podía pasar, con qué resultado. Gana, empata, pierde se abrían cada uno en tres nuevos resultados posibles : gana, empata o pierde, nueve veces, y cada uno tres veces más. Qué importa si Marruecos ponía la sorpresa, era genial !En el 2016, será el regreso de los mejores terceros y, con ellos, seguramente para los chamos/as que nacieron en el siglo XXI, los cálculos y los árboles, con lápiz, Excel con el iPhone.
29 mai 2010
Euro 2016 à 24 ! Les calculs et les arbres
La Coupe d’Europe de Nations se jouera en France en 2016. Ce sera la première qui accueillera 24 nations. Revoilà de nouveau les « meilleurs troisièmes ». La Coupe du Monde de 1982, en Espagne, a été la première à 24 sélections (six poules de quatre au premier tour). Un deuxième tour avec quatre groupes de trois équipes a été organisé. C’était nul. L’Italie, l’Argentine et le Brésil s’étaient affrontées. En revanche, en 1986 au Mexique, on avait relancé les huitièmes de finale, à la vie à la mort. Pour qualifier seize équipes après le premier tour (six poules de quatre, vous suivez ?), il fallait trouver les quatre « meilleurs troisièmes ». Un casse-tête magnifique pour les gamins de douze ans que nous étions ! Le calendrier indiquait déjà les énigmes : le 1er du A face au 3e B, C ou E, le 1er du B face au 3e du A, D ou F… Impossible de remplir le tableau pour la suite, avant la fin du premier tour ! Ça ne nous arrêtait pas. Crayon à la main, on dessinait des « arbres de probabilité » pour calculer qui pouvait passer, et avec quel résultat. Gagné, nul, perdu s’ouvraient chacun sur trois nouveaux résultats possibles : gagné, nul, perdu, neuf fois, et chacun trois fois ensuite. Qu’importe si le Maroc déjouait tous les pronostics, c’était le pied ! En 2016, ce sera le retour des meilleurs troisièmes et, avec eux, certainement pour ceux qui sont nés au XXI siècle, les calculs et les arbres, au crayon, sur Excel ou sur iPhone.
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