25 septembre 2008

Gauche : unité et pluralisme

J'ai assisté au 2e forum de Libération à Grenoble, les 20 et 21 septembre dernier. Des débats forts intéressants, pas tous, mais en général une agréable expérience.
Dommage qu'après on ne retrouve plus grand chose sur le site Internet, remanié, du journal.
A part une brève conversation avec Bernard Guetta, et puis la découverte de la ville olympique de 68, je dirais que le débat le plus intéressant de ceux que je pu voir était celui sur l'avenir de la gauche en Europe, entre le premier secrétaire du PS, François Hollande, et l'ancien responsable de Refondation communiste, l'Italien Fausto Bertinotti.
Bertinotti a expliqué, en somme (je n'ai pas le temps de vous faire un vrai résumé), qu'il n'y aura pas une victoire de la gauche par effet de balancier... le balancier peut s'arrêter un jour et la gauche disparaître du spectre politique, comme c'est le cas en Pologne. Il faut bosser. Il faut être en contact avec la réalité des gens, et proposer des réponses.
Minoritaire, la gauche ne reviendra au pouvoir que si elle avance unie et non divisée. Mais elle ne sera capable de produire des projets de changement que dans une dynamique pluraliste.
Quelle est la condition primordiale, unité ou pluralisme ? Demande Quatremer. Les deux ! répond du tac-au-tac Bertinotti.
La gauche ne saura retrouver le sommet de l'Etat (et celui de l'Europe) que si elle travaille pour avancer unie, et c'est en s'appuyant sur la dynamique de son pluralisme qu'elle trouvera l'élan des projets qui peuvent changer la société.
J'ai pu discuter un peu avec Bertinotti, à la fin du débat, pour évoquer les rencontres publiques de l'Allier, qui visent à faire participer les citoyens à la mise en oeuvre des politiques publiques. Ce n'est pas suffisant, pense l'Italien, pour changer le cours de la politique nationale. Chi sà...

Ici, un résumé des contributions
Et ici, la note du correspondant de Libé à Bruxelles, Jean Quatremer, qui a animé le débat entre Hollande et Bertinotti.

22 septembre 2008

Dufrègne, Souchon et Dugléry... traduits en anglais

J'ai trouvé ceci un peu par hasard... des interviews des élus durant le Tour de France traversant l'Allier (et la Loire). C'est marrant, en traduction simultanée en anglais, Souchon, Duglé et Dufrègne. On peut le trouver en français sans traduction, mais je vous laisse le soin de le trouver sur youtube ;)

18 septembre 2008

Votez en ligne pour avoir le TGV en Auvergne

Je ne suis même pas sûr qu'on verra un projet comme celui-ci devenir réalité. Quand on entend les élus dire qu'un projet comme celui-là est à 30 ou 40 ans... j'en ai déjà 34... ça va me faire 60 ou 70, est-ce que je serai encore là? J'sais pas, mais ça me botterait de venir prendre un des premiers TGV avec un de mes petits-enfants, si j'en ai. Ils auront des réductions pour les -16 ans, et moi une carte vermeil.
Sincèrement, avec la saturation de la ligne Paris-Lyon, où les TGV sont déjà à deux étages!, est-ce qu'on va encore attendre 30 ans une solution? Est-ce qu'on va attendre 50 ans pour voir une ligne Lyon-Clermont-Bordeaux? Ou est-ce qu'un jour on va se rendre à l'évidence et on autorisera quelques lignes de bus, comme il y en a en Angleterre ou en Espagne? Ou est-ce qu'on va créer des navettes aériennes, grâce aux compagnies low-cost? Enfin voilà, zéro investissement pour les TGV depuis je ne sais combien de temps, le résultat est là.
En attendant, ça vaut quand-même de donner un coup de pioche en signant en ligne cette pétition.
A Dios rogando y con el mazo dando, dit-on dans la langue de Cervantes

http://www.faisonsbougerleslignes.com/

16 septembre 2008

Capitale européenne de la culture : l'embarras du choix

J'ai hâte de savoir quelle ville sera désignée capitale européenne de la culture 2013. Le choix du jury sera annoncé dans quelques minutes. A vrai dire, entre Lyon, Bordeaux, Toulouse ou Marseille... il est bigrement difficile de choisir! Vu de l'Allier, elles sont toutes peu ou prou à la même distance (entre 2h30 à 4h de route... allez). Lors de ces dix derniers mois, je suis passé par Toulouse, Marseille et Lyon... et j'ai failli aller faire un tourà Bordeaux, le mauvais temps m'a poussé à changer d'avis. Elles sont toutes pas mal ces métropoles. J'ai un faible pour Marseille, le Vieux-Port, le pastis... mais cela me ferait très plaisir de revoir Arnaud-Bernard, quartier toulousain, en capitale européenne de la culture, quelle fiesta! Je me doute aussi qu'à Bordeaux et Lyon ce sera aussi grandiose, et ce n'est pas loin, en train ou en voiture. Après avoir vu le succès de Lille en 2004, pas de doute, ça vaut le coup de profiter d'une année d'événements culturels et popularies. C'est u souffle, un élan. Que 2013 est loin? Non, la ville élue ne se privera pas de se préparer d'ici là. En tout cas, quelle que soit la capitale désignée aujourd'hui, il y a une bonne raison d'arroser le choix du jury! (comme dirait un futur ex sénateur, ça vaut toujours mieux d'y arroser avant...)
portail de l'Europe

15 septembre 2008

Por ahi me ven caminando...

Si vous êtes perspicace, vous me verrez passer une seconde. Pas mal sapé non?