07 juin 2010

Si tout va bien…

On n’arrête pas de me demander qui, à mon avis, va gagner la coupe du monde. Impossible à savoir ! Depuis 1982, seule la France s’est invitée dans le groupe fermé de nations qui « trustaient » les finales : Argentine, Brésil, Allemagne, Italie. Pourquoi ils y arrivent tout le temps et pas les autres ? Qu’est-ce qui fait que, à un moment, « impossible is nothing » ? Quel déclic fait pencher la balance ? Je n’en sais rien. Ça tient peut être à la culture. Dans ces pays le football coule dans les veines, se respire dans les villes, fait partie de la structure sociale. Et puis il y a la culture de la gagne, l’habitude de vaincre. Le petit plus qui a manqué à l’Espagne, à la Hongrie, aux Pays-Bas.
Alors, comment ça va se passer, si tout va bien ? Prenez le calendrier du mondial sud-africain, sortez les plus forts à la première place, faites les gagner les huitièmes. Voyez-les gagner les quarts par la force de leur histoire, des victoires d’antan. Ça vous donne une demi-finale France-Brésil et une autre Espagne-Argentine. En finale, Brésil-Espagne et petite finale France-Argentine, ou à l’envers. Voilà ce qui ne va pas se passer. Parce que ça ne se passe jamais comme ça. Parce qu’en coupe du monde »tout va bien » n’existe pas. La logique ne s’impose jamais. Sauf en demi-finales.

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